vendredi 31 juillet 2015

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Infos santé-Après un cancer du sein?


Après un cancer du sein?

Un cancer du sein, et après? La photo d'une Australienne posant nue après un cancer du sein interroge sur la façon dont le corps peut se remettre d'une telle épreuve. 
Cicatrices dues à des mastectomies, perte de cheveux et de poids, peau abîmée. Beth Whaanga, une Australienne, a posté une photo d'elle nue sur Facebook. Elle veut sensibiliser l'opinion publique sur l'épreuve qu'elle a traversée avec son cancer du sein, cancer féminin le plus fréquent qu'une femme sur neuf développera au cours de sa vie.
Son cas interroge: une fois gagnée la victoire contre la maladie, quels choix s'offrent alors à ces femmes pour se reconstruire physiquement?  

  • La reconstruction mammaire
Chaque année, environ 20 000 femmes subissent une mastectomie, qui correspond à l'ablation chirurgicale du sein. Des techniques de reconstruction mammaire existent alors. Certaines, à l'image du "Diep", permettent même de se passer des implants mammaires, une perspective intéressante notamment après le scandale PIP.  
Le "Diep" consiste à prélever directement la peau et la graisse du ventre pour reformer le sein. Dans de nombreux cas, cette technique de chirurgie répatrice est réalisée le même jour que l'ablation dans une seule et même opération. "L'avantage de cette technique est que si la patiente grossit, son sein grossit également, contrairement à une prothèse. Et une fois le sein reconstruit, les patientes n'ont pas besoin d'être réopérées, explique le professeur Lantieri, qui dirige le service de chirurgie reconstructrice et esthétique à l'hôpital européen Georges Pompidou. Contrairement aux prothèses mammaires qui ont besoin d'être changées lorsqu'elles rompent ou sont trop vieilles. Concrètement, au bout de trois mois, une fois que la poitrine est symétrisée, mamelon et aréole sont alors reconstruits. Laurent Lantieri
qui est l'un des pionniers de cette technique en France, se bat pour que "les femmes n'aient pas à faire le deuil de leur sein".  

  • Une prothèse externe
Opter ou non pour la chirurgie réparatrice est un choix personnel. Certaines, à l'image des Amazones, choisissent de rester "asymétriques", selon leurs termes. Il est alors possible d'avoir recours à des prothèses externes, en mousse ou coton dans un premier temps juste après l'opération, en silicone ensuite, à glisser dans la poche du soutien-gorge. "Au delà de l'intérêt esthétique, les prothèses pallient aussi, dans le cas d'une forte poitrine notamment, d'éventuels problèmes dorsaux, cervicaux, lombaires ou musculaires dus au déséquilibre induit par la perte du sein", explique un article de la Maison du cancer. Les prix varient en fonction des concepts: de 70 € à 220 € environ. Aujourd'hui, des prothèses adhérentes ou adhésives - plus chères- peuvent même être utilisées après une parfaite cicatrisation. Le remboursement d'une de ces prothèses par la Sécurité Sociale s'élève à 69,75€.  

  • La cicatrisation
Les cicatrices font partie de ces traces qui restent après une mastectomie. Certaines femmes, sur des forums s'échangent des conseils de crèmes. Cependant, selon le Pr Lantieri, "il n'existe pas de produits miracles. Les cicatrices resteront à vie. Mais il est possible de les faire évoluer, notamment par des massages." Il s'agit alors d'aller voir un kiné.  
"Une kinésithérapie précoce, par mobilisation et drainage manuel dans un premier temps, favorise une meilleure revascularisation et aide à redonner de la souplesse à la peau. D'autres techniques de massages spécifiques visent à assouplir les cicatrices. Par la suite, des pansements siliconés peuvent par exemple être appliqués en complément des massages", explique l'Institut national du cancer

  • Se réapproprier son corps
Que ce soit après une chimiothérapie ou une mastectomie, le corps des femmes atteintes de cancers du sein a souffert. Et pas uniquement au niveau de la poitrine. Perte de cheveux ou peau abimée après une perte rapide de poids, il est important de prendre soin de soi dans cette phase après cancer. Massage, acupuncture, sophrologie, shiatsu... l'association Les ateliers de l'embellie propose des ateliers axés sur le bien-être. "Une fois la cure terminée, on se sent un peu seule. C'est agréable de pouvoir se faire pouponner, de sentir qu'on prend soin de soi", explique Nadine, de l'association, qui se souvient de cette grande fatigue des mois durant et de douleurs aux pieds et à la jambe après la chimio.  
Après l'ablation d'un de ses seins, six mois de chimiothérapie puis de radiothérapie, Asmaa, 38 ans, a poussé la porte d'une autre association, Etincelle qui l'a "beaucoup aidée". "J'ai vu une esthéticienne qui m'a donné des conseils sur la façon de laver mon crâne, de masser mon sein, quelles crèmes appliquer. J'ai fait des soins du visage, des gommages. Cela m'a fait beaucoup de bien, je ne me sentais plus du tout femme." Loin d'être anodin, prendre soin de soi, c'est en effet aussi un moyen de se réapproprier un corps meurtri.  


Beth Whaanga a posté cette photo d'elle après son cancer du sein.
Facebook

Source lexpress.fr

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jeudi 30 juillet 2015

mardi 28 juillet 2015

lundi 27 juillet 2015

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dimanche 26 juillet 2015

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Billets-Bill Gates mise sur le nucléaire de quatrième génération


Bill Gates mise sur le nucléaire de quatrième génération

En marge de la préparation du grand raout parisien au sujet de la perturbation climatique anthropogénique, Bill Gates, l’homme le plus riche du monde, s’en prend aux énergies dites « vertes » ou renouvelables. Et il n’y va pas par quatre chemins ce sacré Bill : il vient d’investir 1 milliard de dollars prélevés dans son porte-monnaie pour la recherche & développement dans sa firme nouvellement créée, TerraPower.

Pourquoi Bill Gates s’intéresse-t-il à l’énergie nucléaire ? Tout simplement parce que, dit-il, « il n’existe à l’heure actuelle aucune technologie de stockage avec des batteries permettant de fournir toute l’énergie électrique dont on a besoin exclusivement à partir des renouvelables car il est impératif de tenir compte des alternances jour-nuit et des longues périodes, inévitables également, de ciel couvert et d’absence de vent ».

Gates considère à juste titre que les sommes colossales d’argent investies dans les énergies renouvelables telles qu’on les conçoit aujourd’hui, éolien et photovoltaïque, sont perdues d’avance car elles n’atteindront jamais leur but qui est de remplacer le pétrole et le charbon dans la production d’électricité, non seulement pour l’industrie, les services et les ménages mais également pour les transports à moins d’une diminution brutale de la population mondiale de plusieurs milliards d’habitants.

Gates insiste sur le fait que c’est exactement ce que veulent les « verts » car ils savent, du moins ceux qui ne mentent pas, que le 100% renouvelable est impossible à atteindre. Ce système mis en place ne peut perdurer qu’avec des subventions provenant de taxes que paient les utilisateurs finaux et il ne profite qu’à une petite poignée d’industriels. Le tournant politique pris ces dernières années pour développer les énergies renouvelables est une utopie vouée à une impasse. Cette impasse doit donc, toujours selon Bill Gates, cesser et il est importe de réorienter une part des investissements vers la R&D dans les technologies nucléaires de quatrième génération.

Il est intéressant de noter que John Gilleland, le CEO de TerraPower, était avant d’occuper ce poste Managing Director pour les USA du projet ITER. Gilleland n’utilise pas non plus de périphrases à propos du projet ITER, je cite : « C’est un truc (ITER) sur lequel je ne peux même pas espérer pour mes petits-enfants. À TerraPower nous nous sommes focalisés sur la fission plutôt que sur la fusion parce qu’il faudra (pour la fusion) encore énormément de temps et d’investissements. »

La direction prise par la R&D de TerraPower est le TWR pour Travelling Wave Reactor, une technologie imaginée dans les années 1950 par Saveli Feinberg et qui ne nécessite aucun rechargement de combustible, donc aucun arrêt, pendant plus de 50 ans en « brûlant » de l’uranium 238 avec des neutrons rapides provenant d’uranium 235 enrichi à environ 10%. Les supercalculateurs ont validé l’idée de Feinberg. Ce réacteur également de IVe génération sera aussi refroidi avec du sodium liquide et un prototype de 500 MW prévus aux alentours de 2020.

TerraPower collabore étroitement avec la Chine et la Russie dans ces deux approches. Bill Gates nous réserve encore de belles surprises…

Bill Gates CC Flickr Thomas Hawk

Source contrepoints.org

Billets-5 mythes sur la gestation pour autrui


5 mythes sur la gestation pour autrui

La légalisation de la GPA est un débat hautement sensible en France, et très souvent caricaturé par ses opposants de tous bords. Ce sujet mérite mieux que des assertions à l’emporte-pièce non fondées, nous allons donc étudier cinq mythes régulièrement énoncés à propos de la gestation pour autrui.

Mythe 1 : la GPA revient à traiter un enfant comme un objet

Il y a deux manières de répondre à cet argument.

  • Tout d’abord, les contrats de GPA ne consistent aucunement à traiter un enfant comme un objet mais consistent à la location du ventre de la gestatrice. À sa naissance, l’enfant n’est pas vendu mais remis à ses parents génétiques. Même si on considère que c’est la remise de l’enfant aux parents commanditaires de la GPA qui déclenche le paiement, cela n’est toujours pas suffisant pour pouvoir la comparer à un achat d’être humain. Acheter une personne n’est plus possible depuis l’abolition de l’esclavage. La transaction porte sur l’achat des droits de garde de l’enfant, avec toutes les limites et responsabilités que comporte le droit des enfants. Lors d’un achat de voiture, le propriétaire peut jouir à loisir de son bien, et peut le détruire, ce qui heureusement est loin d’être le cas pour un enfant, qu’il ait été conçu par GPA ou non.

  • De plus, il s’agit ici d’un argument contre la GPA commerciale, où la gestatrice est rémunérée. Mais quid de la GPA altruiste, telle que pratiquée chez nos voisins anglais ou belges ? Par ignorance ou hypocrisie, les opposants refusent de reconnaître son existence.

Mythe 2 : les mères porteuses sont de pauvres femmes exploitées, qui souffrent d’être séparées de l’enfant

Lorsque l’on s’attarde sur les études menées sur les gestatrices, on se rend rapidement compte que la réalité même de la GPA commerciale est loin des fantasmes qu’on veut lui prêter. Les motivations les plus communes trouvées dans les études psychologiques des gestatrices sont « une appréciation de la grossesse, de l’empathie pour les couples infertiles, un désir de gagner de l’argent en étant mère au foyer, et un désir de faire quelque chose de « spécial » ». On retrouve ce sentiment d’empathie pour les couples infertiles dans le témoignage de Mary Bailey qui fut gestatrice : « j’ai senti que j’étais dans de bonnes dispositions à présent dans ma vie pour aider un couple à fonder une famille. »

Bien que les motivations financières soient présentes, « seul un petit nombre de femmes mentionnent l’argent comme leur motivation principale ». Malgré les nombreuses études effectuées en ce sens, il est impossible de déceler des profils psychologiques anormaux. Étude après étude, les gestatrices apparaissent des « adultes stables, intelligentes, et conscientes d’elles-mêmes ». Une étude de 2002 démontre que les gestatrices sont « sûres d’elles-mêmes » et « contrôlent ce qu’elles font ».

Mais quid du moment de l’accouchement, de la remise de l’enfant aux parents ? Selon les opposants à la GPA, ce moment est extrêmement difficile pour la gestatrice et laisse des séquelles. Qu’en est-il de la réalité ? Moins de 1% des gestations pour autrui finissent par un conflit se réglant au tribunal. De nombreuses études montrent que la majorité des gestatrices considèrent ces expériences comme très positives, sans problème psychologique dû à la remise de l’enfant. La plupart des gestatrices évoque le renoncement au bébé comme un événement heureux et envisagent de renouveler cette expérience. Des études longitudinales montrent que ces attitudes restent stables dans le temp. Une étude récente qui analyse les relations de long terme entre les gestatrices et les familles qui accueillent l’enfant montre que les gestatrices maintiennent une relation qu’elles trouvent satisfaisante avec la majorité des familles.

On est donc bien loin de l’image généralement répandue en France de femmes ignorantes et exploitées qui regrettent d’avoir procédé à une GPA.

Mythe 3 : les enfants nés de GPA souffrent de troubles psychologiques

La théorie veut que lors de chaque grossesse, un lien se forme entre la mère et l’enfant. La séparation de l’enfant et de la gestatrice serait donc doublement douloureuse à cause de la rupture de ce lien. Le premier problème avec cet argument est que ce lien n’a jamais pu être prouvé. Des anthropologistes ont depuis longtemps contesté cette théorie en expliquant que ce lien est une construction sociale. À défaut de pouvoir prouver l’existence de ce lien, peut-on constater des problèmes psychologiques ? On a vu plus tôt que les gestatrices ne souffrent pas de problèmes mentaux liés à la GPA. Mais si ses opposants répètent sans cesse que les enfants souffrent de troubles liés à la séparation, c’est que cela doit être vrai ? Plusieurs études ont montré que ce n’est pas le cas.

  • « La gestation pour autrui n’apparaît pas impacter négativement l’éducation des enfants ou leur développement au sein de familles avec des enfants de 2 ans. » — “Surrogacy families : parental functioning, parent–child relationships and children’s psychological development at age 2” Susan Golombok, Fiona MacCallum, Clare Murray, Emma Lycett, Vasanti Jadva, Journal of Child Psychology and Psychiatry, 47:2 (2006).

  • « Les familles ayant procédé à une GPA ont maintenu une bonne relation dans le temps avec la gestatrice. Les enfants considéraient positivement leur mère porteuse et leur naissance par gestation pour autrui. » — “Surrogacy families 10 years on : relationship with the surrogate, decisions over disclosure and children’s understanding of their surrogacy origins” V., Jadva, L., Blake, P., Casey, S., Golombok, Human Reproduction, Vol.27, No.10 (2012).

  • « Bien que plusieurs études montrent que les parents de familles qui ont fait appel à des nouvelles technologies de reproduction sont plus engagées émotionnellement dans leur éducation que le sont les parents de familles conçues naturellement, aucune donnée empirique n’a été trouvée qui montrerait que le développement psychologique des enfants issus des nouvelles technologies de reproduction diffère de leurs homologues dans des familles conçues naturellement » — “Children of the new reproductive technologies : Social and genetic parenthood” Henny, Bos, Frank, van Balen, Patient Education and Counseling, 81 (2010).

Sur le sujet des enfants nés de GPA, on pourra lire avec intérêt l’interview sur Le Figaro de deux adolescents nés par GPA.

Mythe 4 : il n’existe pas de « droit à l’enfant », dès lors on ne doit pas légaliser la GPA

La liberté de procéder à la GPA n’est pas un droit créance, mais une liberté négative : ce que demandent les opposants à l’interdiction de la GPA, ce n’est pas qu’on leur garantisse un « droit à la GPA ». Un tel droit signifierait que l’État serait dans l’obligation de fournir un enfant aux couples infertiles, et serait illégitime à plus d’un titre. Ce que demandent les opposants à l’interdiction de la GPA, c’est que l’État français retire son interdiction illégitime d’une pratique non violente.

Le droit de procéder à une GPA n’est pas un droit créance supplémentaire mais le droit de procéder à une transaction volontaire entre adultes consentants qui vise à créer de la vie. Il n’est pas nécessaire de soutenir un faux « droit à l’enfant » pour soutenir la légalisation de la GPA.

Mythe 5 : une mère porteuse peut changer d’avis lors d’une GPA, donc l’interdiction de la GPA est légitime

Comme cela a été expliqué plus tôt, les conflits dans le cadre d’une GPA sont extrêmement rares. Ils font le tour des média occidentaux avides de sensationnalisme, mais n’ont statistiquement presque jamais lieu. Cependant, s’ils peuvent se produire, sont-ils une justification suffisante pour interdire la GPA ?

La GPA est un contrat entre des futurs parents et une gestatrice, qui loue son ventre. Comme tout contrat, un contrat de GPA « est un accord de volonté en vue de créer une ou des obligations juridiques » (wikipedia). Signer un contrat pour le futur accomplissement d’un acte ne nie pas que l’opinion d’un signataire puisse changer entre temps. Un contrat prévoit autant que possible de tels changements d’avis ou de conditions. En cas de conflit non résolu, le problème se traitera devant un tribunal.
Dans le cas spécifique de la GPA, est régulièrement évoquée la crainte que la mère porteuse souhaite garder l’enfant. Il reste alors au tribunal à arbitrer entre l’application stricte des termes du contrat ou la reconnaissance de son droit inaliénable à exercer son droit de garde jusqu’à la remise physique de l’enfant à ses parents biologiques. Peu importe la décision du tribunal, en aucun cas la possibilité de conflit ne peut justifier l’interdiction de la GPA.

Femme enceinte – Crédit : Marco G. via Flickr (CC BY-NC 2.0)

Source contrepoints.org

vendredi 24 juillet 2015

jeudi 23 juillet 2015

mercredi 22 juillet 2015

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Billets-Bill Gates mise sur le nucléaire de quatrième génération


Bill Gates mise sur le nucléaire de quatrième génération

En marge de la préparation du grand raout parisien au sujet de la perturbation climatique anthropogénique, Bill Gates, l’homme le plus riche du monde, s’en prend aux énergies dites « vertes » ou renouvelables. Et il n’y va pas par quatre chemins ce sacré Bill : il vient d’investir 1 milliard de dollars prélevés dans son porte-monnaie pour la recherche & développement dans sa firme nouvellement créée, TerraPower.

Pourquoi Bill Gates s’intéresse-t-il à l’énergie nucléaire ? Tout simplement parce que, dit-il, « il n’existe à l’heure actuelle aucune technologie de stockage avec des batteries permettant de fournir toute l’énergie électrique dont on a besoin exclusivement à partir des renouvelables car il est impératif de tenir compte des alternances jour-nuit et des longues périodes, inévitables également, de ciel couvert et d’absence de vent ».

Gates considère à juste titre que les sommes colossales d’argent investies dans les énergies renouvelables telles qu’on les conçoit aujourd’hui, éolien et photovoltaïque, sont perdues d’avance car elles n’atteindront jamais leur but qui est de remplacer le pétrole et le charbon dans la production d’électricité, non seulement pour l’industrie, les services et les ménages mais également pour les transports à moins d’une diminution brutale de la population mondiale de plusieurs milliards d’habitants.

Gates insiste sur le fait que c’est exactement ce que veulent les « verts » car ils savent, du moins ceux qui ne mentent pas, que le 100% renouvelable est impossible à atteindre. Ce système mis en place ne peut perdurer qu’avec des subventions provenant de taxes que paient les utilisateurs finaux et il ne profite qu’à une petite poignée d’industriels. Le tournant politique pris ces dernières années pour développer les énergies renouvelables est une utopie vouée à une impasse. Cette impasse doit donc, toujours selon Bill Gates, cesser et il est importe de réorienter une part des investissements vers la R&D dans les technologies nucléaires de quatrième génération.

Il est intéressant de noter que John Gilleland, le CEO de TerraPower, était avant d’occuper ce poste Managing Director pour les USA du projet ITER. Gilleland n’utilise pas non plus de périphrases à propos du projet ITER, je cite : « C’est un truc (ITER) sur lequel je ne peux même pas espérer pour mes petits-enfants. À TerraPower nous nous sommes focalisés sur la fission plutôt que sur la fusion parce qu’il faudra (pour la fusion) encore énormément de temps et d’investissements. »

La direction prise par la R&D de TerraPower est le TWR pour Travelling Wave Reactor, une technologie imaginée dans les années 1950 par Saveli Feinberg et qui ne nécessite aucun rechargement de combustible, donc aucun arrêt, pendant plus de 50 ans en « brûlant » de l’uranium 238 avec des neutrons rapides provenant d’uranium 235 enrichi à environ 10%. Les supercalculateurs ont validé l’idée de Feinberg. Ce réacteur également de IVe génération sera aussi refroidi avec du sodium liquide et un prototype de 500 MW prévus aux alentours de 2020.

TerraPower collabore étroitement avec la Chine et la Russie dans ces deux approches. Bill Gates nous réserve encore de belles surprises…

Bill Gates CC Flickr Thomas Hawk
Source contrepoints.org


dimanche 19 juillet 2015

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mardi 14 juillet 2015

lundi 13 juillet 2015

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samedi 11 juillet 2015

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mardi 7 juillet 2015

lundi 6 juillet 2015

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