dimanche 3 mars 2019

Infos santé-Les hémorroïdes


Les hémorroïdes

Si la maladie hémorroïdaire n'entraîne rien de grave pour la santé, elle peut toutefois entraîner une gêne importante et doit être traitée.
Différents facteurs déclenchant ont été mis en avant : des troubles du transit intestinal, un travail assis prolongé, une alimentation épicée...

  • Qu'est-ce que c'est ?
Les hémorroïdes proviennent d'une dilatation anormale des veines au niveau de l'anus et du rectum. Ce sont des affections bénignes mais souvent douloureuses et gênantes.

  • Quels sont les symptômes ?
Des douleurs vives sont ressenties, notamment dans le cas de thrombose, c'est-à-dire lorsqu'un caillot de sang se forme dans les hémorroïdes externes (sous la peau de l'anus). La pathologie déclenche parfois des démangeaisons et souvent des hémorragies lors de la défécation. Quand les hémorroïdes internes (à l'intérieur de l'anus) ressortent de l'orifice anal, on parle de prolapsus. Cela provoque gêne, suintements et brûlures anales. Enfin, la maladie hémorroïdaire peut également générer des envies d'aller à la selle sans résultat.
A noter
  • Certains des symptômes peuvent avoir une origine plus grave. Des saignements au moment des selles peuvent aussi être révélateurs d'un cancer colo-rectal. De ce fait, il est souvent prescrit une exploration colorectale de dépistage lors d'une consultation pour une maladie hémorroïdaire.

  • Quelle en est l'origine ?
Les causes de la maladie ne sont que partiellement connues. Néanmoins, différents facteurs déclenchant ont été mis en avant : des troubles du transit intestinal, un travail assis prolongé, une alimentation épicée, une consommation importante de café, d'alcool, le surpoids, l'hérédité…

  • La maladie hémorroïdaire et la grossesse :
Un des facteurs de risque les mieux identifiés est la grossesse. Et plus précisément le troisième trimestre, durant lequel l'utérus, de taille importante, comprime les veines de l'abdomen. Aucune conséquence n'est à craindre pour le bébé. En revanche, il ne faut prendre aucun médicament sans avis médical. A noter que l'accouchement et le post-partum (période entre l'accouchement et le retour des règles) sont aussi propices à l'apparition de la maladie hémorroïdaire.

  • Quels sont les traitements ?
Ils varient selon le type et la sévérité de la maladie hémorroïdaire. L'arsenal comporte des médicaments, des traitements instrumentaux et des actes chirurgicaux.
En matière médicamenteuse, il y a les antalgiques pour lutter contre la douleur, les laxatifs pour lutter contre la constipation (une cause de la maladie), les veinotoniques qui limitent la dilatation des vaisseaux sanguins et les topiques locaux qui s'appliquent directement sur les hémorroïdes afin de réduire l'inflammation (ils comportent parfois un anesthésique local associé).

  • La prise en charge de la maladie hémorroïdaire :
Des traitements instrumentaux existent (injections sclérosantes, photo-coagulation par infrarouge, ligatures élastiques, cryothérapie, coagulation mono et bipolaire).
Dans les stades les plus avancés de la maladie, il y a des recours chirurgicaux. Trois techniques sont disponibles :
• l'hémorroïdectomie,
• les ligatures multiples par guidage doppler,
• l'hémorroïdopexie.


Source sciencesetavenir.fr

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire