jeudi 29 novembre 2012

Recettes Desserts-Crumble pommes cannelle


Crumble pommes cannelle

Préparation : 10 mn
Cuisson : 25 mn
Pour 6 personnes
1 kg de pommes Golden
1 citron
1 noix de beurre
Pour le crumble 
100 g de farine
150 g de beurre froid
70 g de cassonade
1 sachet de sucre vanillé
1 cuillerée à soupe de cannelle moulue
30 g d’amandes effilées
Sel
1. Préchauffez le four à 190 °C (th. 6-7) et beurrez un plat à gratin.
2. Lavez, pelez et épépinez les pommes. Détaillez-les en gros dés dans le plat, puis arrosez-les du jus de citron.
3. Pétrissez la farine, 100 g de beurre froid, la cassonade, 1 pincé de sel, le sucre vanillé et la moitié de la cannelle pour obtenir un sable grossier. Ajoutez ensuite les amandes effilées et mélangez bien.
4. Répartissez ce crumble aux amandes sur les pommes, puis parsemez-le de petits dés de beurre et de pincées de cannelle. Mettez au four pour 15 minutes.
5. Dégustez chaud ou tiède, avec une boule de glace à la vanille ou aux amandes, ou de la crème fraîche.
Ce dessert anglo-saxon a largement conquis nos tables et ses versions sucrées et salées sont de plus en plus nombreuses. Voici toutefois la recette traditionnelle originale. A essayer avant d’improviser pour l’adapter à tous les fruits que vous aimez !
Variante
Vous pouvez préparer de la même façon un crumble mi-poire, mi-pomme.


mercredi 28 novembre 2012

Infos santé-Fringales



Fringales

Fringales un tic vicieux du cerveau.
Envie irrésistible de chocolat – ou de sushis ? Des chercheurs se penchent activement sur nos fringales pour en décrypter les leviers et savoir tromper la dépendance.

Vous pouvez pratiquement sentir le goût, c'est sucré, ça fond sous la dent. Vous en voulez tellement que vous ne pouvez penser qu'à ça.

Mais est-ce vraiment le goût qui vous donne cette envie folle, ou les associations agréables qui vont avec ? Ou est-ce parce que vous savez que vous ne devriez pas en manger ? Si vous luttez contre cette envie, est-ce qu'elle disparaîtra ou est-ce qu'elle grandira ? Les chercheurs qui veulent comprendre les fringales se posent toutes ces questions. Elles sont plus que jamais à l'ordre du jour compte tenu de l'épidémie d'obésité que connaissent les Etats-Unis. Les fringales ont en effet une influence sur le grignotage, l'empiffrage et la boulimie.

Pendant des années, les chercheurs ont supposé que les fringales étaient une réaction inconsciente du corps pour corriger des carences nutritionnelles. Le désir de steack pouvait par exemple indiquer un besoin en protéine ou en fer. Les accros au chocolat manquaient peut-être de magnésium ou d'autres éléments chimiques altérant l'humeur [et qui sont présents dans le chocolat], par exemple la phényléthylamine, un neurotransmetteur que les êtres humains produisent quand ils sont amoureux.


  • La grande fringale américaine
Les chercheurs sont cependant de plus en plus nombreux à mettre cette théorie en doute. Après tout, les gens ont rarement une envie folle de légumes verts, pourtant riches en vitamines, et il existe beaucoup d'aliments qui contiennent davantage de phénylalanine que le chocolat. D'après les études, les fringales font intervenir un mélange complexe de facteurs sociaux, culturels et psychologiques qui sont fortement influencés par des signaux environnementaux.

Si le chocolat est l'aliment qui fait le plus envie en Amérique du Nord, les Japonaises sont plus susceptibles de se jeter sur les sushis, selon une étude récente. Et en Egypte, seuls 1% des jeunes hommes et 6% des jeunes femmes ont des envies de chocolat, d'après une étude réalisée en 2003. "Il y a beaucoup de langues qui n'ont pas de mot pour 'fringale'. Ce concept semble avoir une importance unique dans la culture américaine", déclare la psychologue Julia Hormes de l'Université d'Albany. Aux Etats-Unis, 50% des femmes ayant des envies de chocolat déclarent que celles-ci sont particulièrement fortes au début de leurs règles. Les chercheurs n'ont cependant trouvé aucune corrélation entre les fringales et le niveau d'hormones. Dans une étude réalisée l'année dernière sur 98 étudiantes de l'Université de Pennsylvanie, celles dont les fringales étaient le plus liées à leur cycle hormonal avaient également un passé marqué par les régimes, les troubles de l'alimentation et un index de masse corporelle élevé.


  • Les mêmes effets que la drogue ou l'alcool
Les IRM fonctionnels réalisés par le Dr Pelchat, une psychologue spécialisée dans la sélection alimentaire du Monell Chemical Senses Center, à Philadelphie, révèlent que les fringales activent les mêmes parties du cerveau que la drogue et l'alcool. Ce sont par exemple l'hippocampe, qui contribue au stockage des souvenirs, le cortex insulaire, qui joue un rôle dans la perception et les émotions, ou le noyau caudé, qui joue un rôle important dans l'apprentissage et la mémoire.

Le circuit est alimenté par la dopamine, un neurotransmetteur responsable de l'apprentissage reposant sur la récompense. Quand les gens bombardent en permanence ce circuit de drogues, d'alcool ou d'aliments gras et sucrés, une partie des récepteurs de dopamine se bloquent pour empêcher une surcharge. Et comme il y a moins de récepteurs de dopamine en état de marche, le système en veut toujours plus. "On a beau s'empiffrer, on n'a toujours pas la récompense", explique Pam Peeke, un médecin qui vient de publier un ouvrage sur la question, The Hunger Fix [non traduit en français]. La dépendance à la nourriture provoque des changements dans le cortex préfontal qui normalement contrôle l'impulsivité et les envies addictives, explique-t-elle.


  • Céder en partie pour mieux contrôler
Quel est le meilleur moyen de lutter contre les fringales ? Plusieurs études montrent que plus un sujet essaie de limiter sa consommation d'un aliment, plus il risque d'en avoir envie.

Certains experts suggèrent donc de céder à l'envie en la contrôlant. D'après une étude réalisée en 2003 à l'University College de Londres, les sujets qui ne mangent du chocolat qu'au cours d'un repas ou juste après réussissent mieux à y renoncer que ceux qui en prennent l'estomac vide.

Les thérapies comportementalistes peuvent aussi aider.
Des chercheurs d'Adélaïde, en Australie, ont réuni cent dix personnes qui se déclaraient accros au chocolat et leur ont donné à chacune un sachet de chocolats pour une semaine. La moitié d'entre eux a reçu une formation en "restructuration cognitive" – remettre en cause ses pensées à propos du chocolat – tandis que l'autre a appris la "distanciation radicale" – accepter ses pensées et les observer sans agir. A la fin, il restait au deuxième groupe trois fois plus de chocolat qu'au premier.


L'exercice peut lui aussi limiter les fringales. Le cerveau de femmes ayant marché d'un bon pas pendant 45 minutes sur un tapis roulant réagit ainsi beaucoup moins aux images de nourriture, selon une étude réalisée par l'Université Brigham Young à Provo, dans l'Utah.

On peut également mâcher du chewing gum et humer un produit non alimentaire. En inspirant une bouffée de jasmin, par exemple, on occupe les récepteurs d'arôme qui jouent un rôle essentiel dans les fringales. Le Dr Peeke suggère de prendre un réveil et de régler la sonnerie sur trente minutes chaque fois qu'une fringale se manifeste. Occupez-vous avec autre chose jusqu'à ce que le réveil sonne ; l'envie aura peut-être passé. "Si on peut retarder la consommation de l'aliment désiré, on peut affaiblir la réaction habituelle", confirme le Dr Pelchat.

C'est la bonne nouvelle : plus on résiste longtemps à une fringale, plus elle s'affaiblit, selon les études.


mardi 27 novembre 2012

Billets-UMP = Union de la Magouille Politique


Un dessin de Chappatte

UMP = Union de la Magouille Politique

Créée par Jacques Chirac, la "machine de guerre" UMP voulait rassembler toutes les forces de la droite. Mais elle semble aujourd'hui condamnée à exploser, constate cette éditorialiste luxembourgeoise.

On pouvait s'attendre à un contre-coup douloureux après dix ans d'existence, dont cinq de sarkozysme hyperactif, et une présidentielle ratée par celui-là même qui s'était employé à donner un visage plus jeune et décomplexé à la droite. Mais la rivalité entre François Fillon et Jean-François Copé transparaissait dès la fin de la présidentielle, au point de perturber la campagne des législatives. Et contrairement aux dernières élections internes, aucun autre candidat n'a pu se présenter faute de parrainages sur fond de pressions croisées. Le ton était donné.

Les deux hommes et leurs soutiens se sont livrés une bataille âpre, émaillée de phrases assassines et de coups bas. Le scrutin final en est la démonstration : des bulletins plus nombreux que les votants dans un bureau de vote, comptage aléatoire... Il était déjà invraisemblable que la commission de contrôle valide ce vote entaché d'irrégularités et ne donnant que 98 voix d'avance au vainqueur. La suite du feuilleton laisse encore plus perplexe - voilà que les voix des militants d'outre-mer auraient été oubliées.

Tout cela dessine un bien piètre tableau de la démocratie en politique, démontrant l'intérêt bien plus vif des partisans pour les luttes de pouvoir que pour le quotidien des citoyens. Aucune remise en question du quinquennat de Nicolas Sarkozy ni de sa campagne. Aucune réflexion sur les liaisons dangereuses avec le Front national vers lequel une partie de l'UMP louche ouvertement.

L'UMP, forgée pour soutenir la seconde présidence de Jacques Chirac, détournée par son fidèle ennemi Nicolas Sarkozy, se voulait un bloc unissant les forces du centre à la droite. Mais la machine de guerre autoproclamée a perdu quasiment toutes les élections de la dernière décennie. En panne d'homme providentiel capable de l'unifier, l'UMP (Union de la Magouille Politique ?) semble condamnée à exploser. Une aubaine pour les "indépendants" oubliés de Jean-Louis Borloo et aussi pour Nicolas Sarkozy, qui gardera l'image d'un rassembleur charismatique.

           Source Courrier international 

Billets-Petraeus dans le pétrin



Petraeus dans le pétrin

On ne peut pas avoir une maîtresse et diriger la CIA; C'est pour avoir oublié cette vérité et fricoté avec Paula Broadwell, sa biographe, que le général Petraeus a été tenu de démissionner, le 9 novembre dernier.

Depuis, l'affaire s'est compliquée : un autre général, John Allen, chef de la coalition en Afghanistan, est à son tour pris dans le scandale pour avoir entretenue une "correspondance déplacée" avec une femme ; il a échangé des dizaine de milliers d'e-mails avec Jill Kelley, la femme par qui le scandale Petraeus est arrivé : c'est parce qu'elle s'était plainte au FBI des mails menaçants - envoyés anonymement par Paula Broadwell (du genre : "ne t'approche pas de Petraeus, sinon ça va barder") - que les fédéraux ont mené l'enquête et découvert l'existence d'une liaison entre cette dernière et le directeur de la CIA.

L'affaire n'a pas dévoilé tous ses secrets - l'un de ses autres volets concerne l'attaque du consulat américain à Benghazi, (Libye) le 11 septembre dernier, et les réactions de la CIA face à cette attaque, source d'une polémique entretenue par les républicains depuis deux mois.

Source Courrier international

lundi 26 novembre 2012

Billets-Salvador Dalí



Salvador Dalí

C'est en Catalogne, entre Figueres, Portlligat et Púbol, que l'artiste a construit son mythe. Un “Dalíland” comme il en rêvait.


Autoportrait au cou de Raphael , vers 1921
(huile sur toile - 40,5 x 53 cm) Fundacio Gala-Salvador Dali, Figueres. © Salvador Dali, Fundacio Gala-Salvador Dali / Adagp, Figueres, Paris, 2012

Le centre du monde n'est plus ce qu'il était ! Salvador Dalí (1904-1989) avait jeté son dévolu sur la gare de Perpignan, décrétée nombril de l'univers, car il y transitait chaque été et, surtout, y expédiait ses œuvres à destination de sa clientèle internationale. En nomade fortuné, l'artiste avait pris l'habitude de passer l'hiver dans les palaces de Paris et de New York, puis revenait aux beaux jours dans sa région natale. Avec l'arrivée du TGV en gare de Figueres – mettant Paris à moins de cinq heures trente de la cité catalane –, le sens de gravitation de sa géographie personnelle se voit aujourd'hui quelque peu perturbé, ce qui n'aurait peut-être pas été pour lui déplaire.
A peine le temps de rêvasser que l'on est déjà arrivé au cœur du biotope dalínien, un creuset originel sans lequel rien ne saurait exister. Impossible de comprendre la personnalité de l'extravagant Espagnol, ni de décrypter son iconographie extraordinaire sans en connaître la source : cette région de l'Empordan, située à quelques kilomètres de la frontière française. Une terre âpre et ocre, réputée pour le caractère tempétueux de ses habitants, dont la tramontane, qui y souffle la moitié de l'année, ne serait pas étrangère à leurs bourrasques intérieures. Vent de folie auquel Dalí ajoutait, grand seigneur, un arbre généalogique aux lointaines ascendances arabes et grecques, pointe de fanatisme et goût de l'homérique où enraciner tous les mythes.

Dans les faits, Salvador Domingo Felipe Jacinto Dalí i Domènech est né le 11 mai 1904 à Figueres, dans une famille de notables prospères – son père était notaire. Les ramblas carrelées de neuf de la petite ville bourgeoise, bastion républicain pilonné pendant la guerre civile par l'aviation italienne, ont aujourd'hui perdu de leur charme. Mais il subsiste entre les banques et les magasins d'espadrilles plusieurs immeubles aux façades modern style, devant lesquels le jeune Dalí passait chaque jour. A deux pas de sa maison natale, un hôtel particulier est orné de gargouilles de céramique en forme de sauterelle, insecte qui révulsait tant l'enfant que, lorsque l'un de ses camarades lui en glissa une dans la chemise, il sauta d'un seul coup par la fenêtre de l'appartement familial, situé au premier étage. L'étrange créature aux yeux immobiles vampirise toute sa peinture, comme dans Le Grand Masturbateur (1929), où un spécimen géant s'agrippe au rocher à tête humaine que l'on devine être le jeune Salvador en personne.


Le Grand Masturbateur, 1929 (huile sur toile - 110 x 150 cm).
Museo Nacional Centro de Arte Reina Sofia © Salvador Dali, Fundacio, Gala-Salvador Dali / Adagp, Paris 2012

A Figueres, Dalí venait régler ses affaires et avait ses habitudes à l'hôtel Durán. Le propriétaire ne tarit pas d'histoires sur son mémorable client, fournissant même une photocopie des meilleures anecdotes. C'est ici que Dalí tenait, dans les années 1970, les réunions de chantier de son musée, son « oeuvre d'art total » imaginée par lui dans les ruines de l'ancien théâtre municipal, incendié durant la guerre. Inauguré en 1974, le Théâtre-Musée ne désemplit pas. C'est l'établissement culturel le plus visité de la région, constituant le sommet de ce que tout le monde appelle ici le « triangle dalínien », un concept touristico-patrimonial qui regroupe les trois musées consacrés au surréaliste en Catalogne.

Sur la carte, le triangle relie d'est en ouest la ville de Figueres au petit port de Portlligat, où le peintre avait sa maison, et, plus au sud, au village de Púbol, où il avait acheté un château à son épouse, Gala. Rénovées, les deux demeures ont été ouvertes il y a une quinzaine d'années à la visite. Succès : il faut s'inscrire à l'avance pour avoir une chance de les visiter. Aussi magnétique que celui des Bermudes, le « triangle dalínien » attire plus de 1 400 000 visiteurs par an, dont 920 000 pour le seul Théâtre-Musée de Figueres, soit l'équivalent de la fréquentation du musée Guggenheim de Bilbao ! En plein marasme économique, cette manne fait de la Fondation Gala-Salvador Dalí, en charge des biens et des droits moraux et artistiques de l'artiste, légués à l'Etat espagnol à sa mort, une affaire rentable. « Tout ce que je touche se transforme en or », se vantait le génial Catalan.
« Je ne suis chez moi qu'ici, partout ailleurs je ne suis que de passage. » En 1930, chassé par son père, qui désapprouve sa liaison avec Gala, de dix ans son aînée, Dalí achète une cabane de pêcheur à Portlligat, de l'autre côté de la colline qui surplombe Cadaqués. Il a passé toute son enfance dans ce port, d'où son père était originaire. C'est à Cadaqués, amphithéâtre chauffé à blanc sur une côte déchiquetée, que Lorca et Buñuel, ses camarades d'université de Madrid, le rejoignent en vacances. A Cadaqués qu'il rencontre à l'été 1929 Gala, femme de Paul Eluard, dépêchée par André Breton depuis Paris pour le convaincre d'intégrer le groupe surréaliste. Coup de foudre : l'histoire de Salvador se mélange à celle de Gala, double et muse, manager et démiurge, artiste sans œuvre dont l'art fut de sauver Dalí de sa propre folie. Leur amour, surréel, courtois et fusionnel, durera cinquante-trois ans. Portlligat, « port lié » en catalan, est une crique cachée dans la pointe la plus orientale de l'Espagne. Cadre lunaire, granit râpeux et eau d'ardoise épaisse comme l'épiderme d'un monstre marin : dans plusieurs tableaux, Dalí se représente enfant, soulevant la peau de l'eau pour y voir dormir un chien.

Quand le couple revient d'Amérique, où il a passé toute la guerre, Dalí agrandit la demeure, fait ajouter une dizaine de micro-maisons reliées par des escaliers labyrinthiques. On repère de loin la tour qui surplombe l'ensemble, coiffée d'un œuf géant, telle une offrande au premier matin du monde. Ambiance amniotique, sensation délicieuse de pénétrer l'intérieur de la coquille. Le couple passera ici tous ses étés de 1930 à 1970. Dans l'atelier, l'esquisse laissée sur le chevalet et la canne posée contre la chaise suspendent un instant le temps. Tout est concis, poétique, parfait comme un haïku, jusqu'à ce qu'il faille ressortir par un passage dérobé. On débouche sur un jardin décati et une piscine en forme de phallus, flanquée, entre autres excentricités, d'une cabine téléphonique recyclée et de panneaux publicitaires décolorés. Sur le tard, Dalí avait transformé son palais idéal en une arrière-cour de ferrailleur vieillissant.


Dali et Gala dans son appartement de Paris, photographie de Brassaï, 1932  © DR, Fundacio Gala-Salvador Dali, Figueres, 2012

Dans les années 1970, Gala ne supporte plus la foule incessante de badauds massés devant la porte et toute la cour de parasites dont Dalí s'entoure, la jet-set venant mouiller ses yachts dans la crique, les beatniks squattant l'oliveraie. Elle se fait offrir son château en Espagne dans la campagne de Púbol, à 70 kilomètres de là. L'aristocratique muse passera ses dernières années dans cette bâtisse médiévale, raide et sévère comme son caractère, mais meurt à Portlligat un soir de juin 1982, et c'est incognito que son corps est rapatrié au petit matin au château pour y être inhumé.
« Je veux qu'on s'amuse au musée de Figueres, que les enfants ne s'y ennuient pas comme au Louvre. Je veux faire un Dalíland ! » avait expliqué le maître à Amanda Lear. Promesse tenue : plus kitsch, on meurt. En lieu et place de la toiture de l'ancien théâtre municipal, dans le vestibule où Dalí avait fait sa première exposition, à l'âge de 14 ans, une coupole géodésique donne à l'ancienne scène un air de Futuroscope. C'est la planète Mars, le « plus grand objet surréaliste du monde », précisait son créateur, conçu pour provoquer chez le visiteur une expérience extrasensorielle plutôt que pour lui asséner des leçons bien ordonnées. Dalí a pris un soin extrême à dynamiter ces lieux bourgeois – comme le musée Picasso de Barcelone, soulignait-il avec malice. Chez lui, le parcours s'effectue par « coq-à-l'âne » analogiques, comme dans sa peinture, qui agit par successions d'idées, de ressentis et de détails précis et accolés. Il y en a partout : statues juchées dans les recoins ou accrochées à la voûte, images géantes à double ou triple sens, tableaux pixellisés, trompe-l'oeil nécessitant un temps d'adaptation mentale avant que l'on arrive à les décrypter.
Au cœur du musée, une « salle du trésor » abrite la collection des œuvres prestigieuses, paysages néo-impressionnistes ou protocubistes des débuts, portraits classiques d'une virtuosité chirurgicale, fondement de toute son œuvre, icônes surréalistes, tel Le Spectre du sex-appeal, où l'on reconnaît les rocs du cap Creus métamorphosés en monstre féminin proliférant. Dans les étages, le parcours redouble d'extravagance, plafonds peints à la Michel-Ange, tableaux pompiers, hologrammes ou installations loufoques, tel cet éventail-vitrail qui se déplie grâce à une machinerie lorsqu'on y glisse une pièce de 1 euro. Endroit populaire, hallucinogène, le musée fonctionne comme la substance en question : on en ressort éberlué, vaguement écœuré et longtemps hanté par une expérience qui dépasse les bornes, dans tous les sens du terme. Exactement ce que souhaitait Dalí, qui fut enterré, conformément à ses dernières volontés, dans la crypte de son stupéfiant musée. Il repose au sous-sol, dans le brouhaha des visiteurs égarés et l'incessant sifflement du sèche-mains des W-C.

Source Télérama 

dimanche 25 novembre 2012

Recettes Desserts-Coings rôtis au miel



Coings rôtis au miel

Préparation : 20 mn
Cuisson : 45 mn
Pour 4 personnes
4 coings bien mûrs (1 kg)
6 cuillerées à soupe de miel liquide
6 cuillerées à soupe de sucre en poudre
1 orange
1 citron
1 brin de romarin
30 g de beurre
1. Préchauffez le four à 150 °C (th. 5).
2. Epluchez les coings. Coupez les quartiers. Retirez le cœur et les pépins. Coupez les quartiers en grosses lamelles. Arrosez-les du jus du citron. Plongez-les dans une casserole d’eau bouillante. A la reprise de l’ébullition laissez cuire 2 à 3 minutes, rafraîchissez-les et égouttez-les.
3. Mettez-les dans un plat à four beurré. Saupoudrez-les de sucre. Parsemez du reste du beurre coupé en petits morceaux et de romarin. Versez le jus de l’orange, le miel et 10 cl d’eau. Faites cuire 40 minutes en arrosant régulièrement les coings de leur jus de cuisson.
4. Mettez les coings dans un compotier. Versez le jus de cuisson dans une casserole. Faites bouillir et réduire en sirop pendant 5 minutes. Versez-le sur les coings. Servez chaud ou tiède avec une crème glacée à la vanille.


lundi 19 novembre 2012

Recettes Légumes-Purée de pommes de terre



Purée de pommes de terre

Préparation : 15 mn
Cuisson : 20 mn
Pour 4 personnes 
1 kg de grosses pommes de terre bintje
50 g de beurre
Sel et poivre du moulin
1. Pelez les pommes de terre, rincez-les, coupez-les en quatre. Mettez-les dans une casserole. Couvrez-les d’eau à hauteur. Salez. Portez à ébullition et couvrez. Laissez cuire 20 minutes ou un peu plus selon la grosseur des pommes de terre. Piquez-les avec la pointe d’un couteau pour vérifier qu’elles sont cuites. Egouttez-les sans jeter l’eau de cuisson.
2. Passez les pommes de terre au presse-purée ou écrasez-les à la fourchette ou à l’étrier (surtout pas avec un robot électrique). Ajoutez le beurre en petits morceaux. Salez, poivrez. Si la purée est un peu épaisse, ajoutez avec précaution quelques cuillerées d’eau de cuisson. Mélangez rapidement à l’aide d’une fourchette. Servez sans attendre.
Conseils :
Ne «travaillez » pas trop la purée. Si vous ne servez pas la purée dès qu’elle est prête, conservez-la au chaud sur un bain-marie, recouverte d’un couvercle. Pour éviter qu’elle ne se dessèche en surface, déposez dessus une noisette de beurre. En fondant, celle-ci formera une couche protectrice.
Pour gagner du temps lors de l’épluchage, achetez de très grosses pommes de terre. Mais n’oubliez pas de les couper en morceaux ! Si vous êtes très pressé, faites-les cuire dans un autocuiseur, 7 minutes à partir de la rotation de la soupape. Votre purée sera meilleure qu’avec des flocons de pommes de terre.
Une purée réussie, ce sont d’abord de bonnes pommes de terre. Celles-ci doivent avoir une chair bien farineuse. En France, la pomme de terre la plus cultivée pour cet usage est la bintje. Mais n’oubliez pas de demander conseil aux marchands spécialisés en pommes de terre, sur votre marché. Ils vous feront découvrir d’autres variétés : la désirée, l’agata, la spunta…
Un peu de science…
Pourquoi le mixer électrique ne convient pas pour la purée ? La pomme de terre est composée en grande partie d’amidon. Imaginez les molécules d’amidon comme des colliers de perles, avec des tas de ramifications et du vide entre les perles. C’est ce vide qui donne de la légèreté à la purée. Avec un robot électrique, les molécules d’amidon, qui sont assez fragiles, se disloquent. On perd la structure du collier et ses qualités. La purée prend alors la consistance d’une colle élastique.
Quelques variantes :
Purée à l’orange : ajoutez dans la purée un peu de zeste finement râpé ou, pour une saveur plus prononcée, le jus chaud d’une petite orange. Délicieux avec un rôti de veau ou un magret grillé.
Purée aux épices : une pointe se safran et une pincée de cumin en poudre ajoutées à la purée réveilleront une pintade rôtie ou des côtes d’agneau grillées.
Purée verte : pour « vitaminer » votre purée, ajoutez, en même temps que le beurre, de la ciboulette ou du persil hachés finement. Se marie superbement avec les viandes poêlées et les poissons.
Purée « moutardée » : une grosse cuillerée de moutarde à l’ancienne ajoutée à une purée qui accompagnera un steak grillé, c’est très simple et cela change tout !
Purée à l’huile d’olive : à bas le beurre, vive le bon cholestérol ! Un filet d’une huile d’olive très fruitée (picholine) versé sur les pommes de terre avant de les écraser sera parfait pour accompagner tous les poissons, surtout les rougets.
Purée à la truffe : pour les fêtes, ajoutez un peu de jus de truffe chaud dans une purée. Simple et chic, la purée !


dimanche 18 novembre 2012

Recettes Desserts-Scones


Scones

Préparation : 15 mn
Cuisson : 15 mn
Repos : 15 mn
Pour 12 à 15 scones
225 g de farine avec levure
1 cuillerée à café de levure chimique
1 pincée de sel
25 g de sucre en poudre
50 g de beurre doux
15 cl de lait frais
1. Préchauffez le four à 220 °C (th. 7).
2. Tamisez la farine, le sel et la levure dans un grand saladier. Ajoutez le beurre et travaillez avec les doigts pour obtenir un mélange sableux. Ajoutez le lait, petit à petit, et mélangez à l’aide d’une spatule pour obtenir une pâte homogène mais pas trop liquide. Laissez reposer 10 à 15 minutes.
3. Etalez la pâte sur une surface farinée, sur une épaisseur de 3 ou 4 cm. Avec un emporte-pièce, découpez vos scones en pressant fermement, sans mouvement circulaire, tapez légèrement pour extraire les disques de pâte. Surtout ne tournez pas l’emporte-pièce, cela pourrait empêcher les scones de lever en cuisant.
4. Placez les disques sur du papier sulfurisé et saupoudrez de farine tamisée avant d’enfourner les scones 10 à 15 minutes.
5. Au sortir du four, laissez reposer vos scones sur une grille. C’est mieux de les servir tièdes avec de la crème fraîche et de la confiture.
Parfait pour pique-niquer, parfait pour un petit moment tranquille à l’heure du thé.


samedi 17 novembre 2012

Recettes Desserts-«Amaretti»



«Amaretti»

Préparation : 20 mn
Cuisson : 30 mn
Pour 4 personnes 
200 g de sucre
150 g d’amandes décortiquées
30 g d’amandes amères décortiquées
4 blancs d’œufs
20 g de beurre pour la plaque du four
1. Préchauffez le four à 170 °C (th. 6).
2. Ébouillantez les amandes pendant 1 minute, puis égouttez-les, pelez-les et passez-les pendant environ 20 minutes dans le four afin qu’elles sèchent sans griller.
3. Retirez les amandes du four et pilez-les dans un mortier (ou passez-les à la moulinette) avec le sucre, puis versez-les dans une jatte. Montez les blancs d’œufs en neige ferme et incorporez la poudre d’amandes afin d’obtenir une pâte de consistance moyenne ; ajoutez éventuellement un autre blanc d’œuf monté en neige.
4. Beurrez une plaque à biscuits et farinez-la. Versez la préparation dans une poche à pâtisserie avec laquelle vous déposerez sur la plaque de petits tas de la taille d’une noisette, bien espacés ; laissez-les reposer pendant environ 1 heure avant de faire cuire les macarons pendant 30 minutes dans le four.
5. Servez ces petits macarons dès qu’ils auront refroidi.
Ces macarons portent le nom d’amaretti (amaro signifiant amer) en raison de la forte proportion d’amandes amères qu’ils contiennent.



vendredi 16 novembre 2012

Recettes Desserts-Figues sèches fourrées



Figues sèches fourrées

Préparation : 15 mn
Cuisson : 35 mn
Pour 4 personnes 
12 figues sèches
6 cuillerées à soupe de miel
12 noisettes
12 morceaux d’écorce d’orange confite
1. Préchauffez le four à 150 °C (th. 5).
2. Ouvrez les figues en les laissant attachées par la queue. Placez au centre une noisette, un morceau d’écorce d’orange et une demi-cuillerée à soupe de miel.
3. Refermez les figues, disposez-les sur la plaque du four, puis laissez-les cuire pendant 30 à 35 minutes dans le four. Laissez les figues refroidir pendant environ 1 heure avant de les servir.
Vous pouvez fourrer les figues avec les fruits secs de votre choix.



jeudi 15 novembre 2012

Infos santé-Vitamines et cancer


Vitamines et cancer

L’utilisation de comprimés  contenant des multivitamines est très répandue aux Etats- Unis.  Cette mode pourrait avoir un très léger effet bénéfique dans la prévention de la survenue de cancers si on en croit une nouvelle étude faite sur des médecins pendant plus de dix ans.

 Jusqu’à présent, aucune étude et aucune recommandation officielle n’ont permis de dire que la prise de pilules multivitaminées permettait de réduire le risque de survenue d’un cancer. Pourtant le rituel du petit-déjeuner américain, mais aussi chez certaines personnes en Europe, est d’ingurgiter ces comprimés riches en vitamines du groupe B, de la vitamine C, E, PP etc.

Par le passé, des études épidémiologiques avaient même montré, paradoxalement, que des doses trop élevées de vitamine E pouvaient favoriser des hémorragies.
Une nouvelle pièce est à verser au dossier depuis le mercredi 17 octobre 2012 avec la parution en ligne et en accès libre d’un article de la publication de l’étude randomisée  en double insu de complexes vitaminiques versus placebo dans le ‘JAMA’.
Cette étude, appelée Physicians’ Health Study II (PHS II) a été menée par les chercheurs de Harvard qui ont suivi  pendant 11 ans  des médecins de sexe masculin.
Ces médecins recevaient soit un placebo soit des complexes multivitaminiques composés de :
Vitamine C : 500 mg d’acide ascorbique
Vitamine E : 400UI d’alpha-tocophérol
Beta-carotène : 50 mg
Ces produits étaient donnés au début de la première étude sur les médecins  avec, en plus de l’aspirine, afin d’étudier les effets de cette supplémentation sur le risque de maladies cardiovasculaires, d’affections rétiniennes, de déclin cognitif et de prévention du risque de cancer.
Le beta–carotène a été interrompu en 2003 et les médecins inclus dans PHS II ont donc pris un jour sur deux de la vitamine C et E ou un placebo.

Ce sont donc 14641 médecins qui sont entrés dans l’étude, 1371 recevant les vitamines et 7324 le placebo. L’âge moyen était de 64,3 ans (± 9,2 ans)
Dans chacun des groupes, 9% des volontaires étaient concernés par un cancer autre qu’une tumeur de la peau autre qu’un mélanome.
Pour l’analyse finale, seuls les nouveaux cancers étaient pris en compte.
Après 11 ans de suivi il y a eu 2669 cas de cancers constatés, dont 1373 tumeurs prostatiques et 210 localisations au colon.
Durant le suivi il y a eu 2757 décès dont 859  liés à un cancer.
Quand on regarde les chiffres des résultats on constate  que la prise de multivitamines a permis une très modeste réduction du risque de survenue d’un cancer, mais statistiquement significative néanmoins.

Pour les habitués des essais cliniques les données statistiques sont les suivantes :
HR : 0 ; 92  ( IC95% :0,86-0,998. p=0,04).

Pour celles et ceux moins familiers avec ce jargon, le risque de cancer est réduit de 8 % chez ceux qui prenaient les multivitamines. Mais le résultat est assez ‘fragile’ et il n’aurait pas fallu grand-chose pour que la conclusion soit une absence d’effet significatif.

Que montrent les analyses plus poussées ?
La prise de ces vitamines n’a pas abaissé  la survenue d’un type particulier de cancers mais a joué  sur le nombre total de cancers.
Elles montrent que ceux qui ont le plus bénéficié de cette supplémentation sont ceux qui avaient déjà un cancer à l’entrée dans l’étude et pour lesquels ces complexes vitaminiques ont réduit le risque d’un nouveau cancer.
C’est ce qu’on dénomme une prévention secondaire
Faut-il alors se jeter sur les complexes vitaminiques quand on est un homme d’âge moyen, voire proche de la soixantaine. Rien, à ce jour, ne justifiait ce choix.
Cette étude peut évidemment amener à revoir la position mais, répétons-le, le bénéfice est surtout en terme de prévention secondaire et non primaire.
De plus, l’étude ne montre aucun effet protecteur sur la survenue du cancer de la prostate, la tumeur la plus fréquemment diagnostiquée dans cette étude.
Et cette prise de vitamines n’a pas été sans désagrément : démangeaisons, saignements minimes.
La question reste donc ouverte. Les doses utilisées dans cette étude sont des doses  assez élevées, puisqu’il s’agit de 500 mg de vitamine C et 270 mg environ de vitamine E (400 UI, un mg=2/3 d’UI)
A ces dosages on recherche un effet antioxydant bien supérieur aux doses nutritionnelles nécessaires qui sont de 110 mg environ pour la vitamine C et de 70 UI pour la vitamine E.
Les dosages de l’étude ne doivent surtout pas être dépassés. Les surcharges vitaminiques n’ont rien d’anodin. Il y a eu des hémorragies cérébrales liées à de hautes doses de vitamine E.
Il semble donc que l’effet modeste ne permette pas de conclure définitivement, sauf, peut-être chez les hommes ayant déjà eu un cancer et pour lesquels cette supplémentation peut avoir un léger bénéfice en prévention d’une récidive ou de l’apparition d’une autre tumeur.

Référence de l’étude:

J. Michael Gaziano et al
Multivitamins in the Prevention of Cancer in Men
The Physicians’ Health Study II Randomized Controlled Trial
JAMA. 2012;():1-10. doi:10.1001/jama.2012.14641

 Source docteurjd.com (blog santé de jd flaysakier)

mercredi 14 novembre 2012

Recettes Desserts-Fondant ananas coco


Fondant ananas coco

Préparation : 10 mn
Cuisson : 40 mn
Pour 6 personnes
40 cl de lait de coco
6 œufs
150 g de sucre roux
4 tranches d’ananas
2 cuillerées à soupe de Maïzena
2 cuillerées à soupe de noix de coco râpée
1. Préchauffez le four à 150°C (th. 5).
2. Fouettez les œufs avec le sucre et la Maïzena.
3. Quand le mélange est bien homogène, ajoutez le lait de coco. Mélangez et versez dans un plat en verre. Recouvrez.
4. Répartissez régulièrement des petits morceaux d’ananas.
5. Faites cuire, au bain marie, au four 40 minutes.
6. Saupoudrez de noix de coco râpée avant de servir bien frais.
Variante
Pour plus d’exotisme, vous pouvez ajouter un peu de vanille en poudre et un petit verre de rhum blanc.



dimanche 11 novembre 2012

Recettes Desserts-Clafoutis aux mirabelles caramélisées



Clafoutis aux mirabelles caramélisées

Préparation : 30 mn
Cuisson : 50 mn
Pour 4 personnes
500 g de mirabelles
3 œufs
50 g de poudre d’amandes
100 g de sucre
100 g de farine
35 cl de lait
20 cl de crème liquide
2 tranches de pain d’épice
50 g de beurre
Sel
1. Préchauffez le four à 180 °C (th. 6).
2. Essuyez les mirabelles. Fendez-les (juste un peu afin qu’elles restent rondes) pour les dénoyauter.
3. Beurrez un plat à four. Faites fondre le reste de beurre dans une poêle. Mettez-y les mirabelles, poudrez-les de 2 cuillerées à soupe de sucre et faites caraméliser 5 minutes sur feu vif.
4. Dans un saladier, fouettez les œufs avec le reste de sucre, la poudre d’amandes, 1 pincée de sel et la farine. Diluez sans cesser de fouetter, avec le lait et la crème. Versez la préparation homogène dans le plat à four, répartissez les mirabelles caramélisées, enfournez pour 45 minutes environ.
5. Dans le même temps, faites un peu sécher dans le four le pain d’épice. Laissez refroidir, puis émiettez-le grossièrement.
6. Lorsque le clafoutis est cuit, sortez-le du four, laissez-le tiédir, puis parsemez-le de chapelure de pain d’épice. Servez tiède ou froid.


samedi 10 novembre 2012

Recettes Desserts-Millas



Millas

Préparation : 15 mn
Cuisson : 45 mn
Pour 6 personnes
6 œufs
Quelques amandes amères
50 cl de lait
6 cuillerées à soupe de farine
4 morceaux de sucre
1. Cassez les œufs et séparez les blancs des jaunes. Pilez les amandes. Versez le lait dans une casserole, ajoutez les amandes et portez à la limite de l’ébullition. Retirez du feu, couvrez et laissez infuser pendant 30 minutes.
2. Mélangez les jaunes d’œufs et la farine dans une terrine. Versez le lait sur le mélange précédent en remuant sans cesse avec une cuillère en bois pour éviter les grumeaux.
3. Battez les blancs en neige ferme et incorporez-les à la crème. Préparez un caramel pas trop foncé avec les morceaux de sucre et 2 cuillerées à soupe d’eau. Caramélisez un moule à hauts bords et versez la crème dedans.
4. Placez le moule dans un plat creux, remplissez celui-ci d’eau à mi-hauteur et faites cuire au bain-marie pendant 40 à 45 minutes.
Le millas est une sorte de crème prise aux œufs et parfumée à l’amande, à ne pas confondre avec la millasse, faite d’un fond de tarte recouvert de flan à la vanille.
Pour parfumé le lait, on utilise parfois une feuille de laurier-cerise ou bien des grains d’anis.
On confond souvent le millas avec d’autres entremets, à la base de farine de maïs et de pulpe de potirons, parfumés à la vanille, appelés millassous.