lundi 31 décembre 2012

Billets-Vœux 2013



  Très belle et très heureuse année à tous les visiteurs de Blog 75 

dimanche 30 décembre 2012

Recettes Desserts-Gâteaux chocolat et Toblerone


Gâteaux chocolat et Toblerone

Préparation : 30 mn
Cuisson : 5 mn
Réfrigération : 3 heures 30
Pour 6 personnes
400 g de chocolat noir
100 g de Toblerone
15 cl de crème liquide
2 jaunes d’œufs
6 blancs d’œufs
60 g de copeaux de chocolat
40 g de sucre en poudre
Sel
1. Hachez 100 g de chocolat noir. Faites-en fondre 60 g au micro-ondes à pleine puissance. Ajoutez le reste de chocolat haché. Mélangez pour le faire fondre et le lisser.
2. Avec un pinceau bien sec, badigeonnez de ce chocolat six empreintes d’un bac à glaçons en silicone. Placez 5 minutes au réfrigérateur. Badigeonnez à nouveau de chocolat, deux fois en procédant de la même façon. Laissez durcir 30 minutes au réfrigérateur puis démoulez délicatement ces petits nids.
3. Cassez en morceaux 250 g de chocolat. Faites-les fondre au micro-ondes à pleine puissance en remuant toutes les 30 secondes. Portez 10 cl de crème à ébullition. Versez-la bouillante sur le chocolat fondu. Mélangez. Laissez tiédir 5 minutes puis incorporez les 2 jaunes d’œufs en fouettant.
4. Montez les 6 blancs d’œufs en neige avec une pincée de sel. Ajoutez le sucre en continuant à battre. Incorporez-les en trois fois à la préparation au chocolat. Répartissez la mousse dans six coupelles. Déposez un nid de chocolat au centre et enfoncez-le légèrement dans la mousse. Placez 3 heures 30 au réfrigérateur.
5. Au dernier moment, râpez le reste de chocolat avec un économe. Parsemez ces fins copeaux sur la mousse. Faites fondre le Toblerone coupé en morceaux avec 5 cl de crème au micro-ondes à pleine puissance. Lissez le mélange. Versez cette sauce tiède dans chaque nid de chocolat.



vendredi 28 décembre 2012

Billets-Acheter un fusil d’assaut dans le Connecticut USA

Acheter un fusil d’assaut dans le Connecticut USA


La tuerie de Newtown a ramené la question du contrôle des armes aux Etats-Unis au cœur des débats. Acheter une arme d'assaut comme celle utilisée par Adam Lanza, n'est pour l'heure pas très compliqué, explique The New York Times. Enquête dans le Connecticut.

La police affirme qu'Adam Lanza a utilisé un fusil d'assaut de type AR-15 pour abattre vingt enfants et six adultes à Newtown. Voici comment procéder pour se procurer une arme de ce genre :

  • Pour commencer, s'agit-il d'une arme de guerre ?
Les armes de guerre sont interdites dans le Connecticut. Un fusil semi-automatique y est considéré comme une arme de guerre si le chargeur est amovible et si l'arme présente au moins deux autres caractéristiques de type militaire, comme une crosse pliable ou rétractable, une poignée pistolet, un support de baïonnette, un manchon cache-flammes ou un lance-grenades.

  • Etes-vous âgé de 18 ans ou plus ?
OUI
Vous pouvez acheter une arme chez un vendeur agréé. Une personne ou une entreprise "dont le négoce des armes à feu constitue une activité régulière" doit obtenir une licence.
NON
Il vous est interdit d'acheter ce fusil chez un armurier, mais aucune loi fédérale ou de l'Etat ne vous empêche de l'acheter à un particulier, autrement dit, à quelqu'un qui "procède à des ventes, échanges ou achats occasionnels d'armes à feu" en relation avec un hobby ou une collection personnelle.

  • Etes-vous disposé à vous soumettre à une enquête de moralité et à attendre deux semaines avant de pouvoir vous procurer votre arme ?
OUI
Vous pouvez vous procurer l'arme auprès d'un vendeur agréé après une enquête de moralité et une période d'attente de deux semaines. Si vous avez déjà un permis de chasse ou de détention d'armes, vous n'aurez pas besoin de patienter deux semaines. Si, à l'issue de l'enquête, il s'avère entre autres que vous avez déjà un casier judiciaire ou que vous avez séjourné dans un établissement psychiatrique, la vente sera annulée.
NON
Vous pouvez acheter l'arme chez un particulier, qui n'est pas tenu de procéder à une enquête de moralité, sauf si la vente a lieu dans le cadre d'une bourse aux armes. Si le vendeur sait que vous n'êtes pas autorisé à posséder une arme (parce que vous avez commis un délit ou que vous avez séjourné dans un établissement psychiatrique, par exemple), il sera tenu pour responsable de toute blessure ou décès résultant de la vente.

  • Voulez-vous informer les autorités de votre achat?
OUI
Si vous achetez une arme chez un vendeur agréé, celui-ci transmettra une copie de la transaction aux services d'urgence et de la protection publique [de l'Etat du Connecticut] ainsi qu'aux autorités locales chargées de l'application de la loi.
NON
Vous pouvez vous procurer une arme auprès d'un particulier qui n'est pas tenu de garder trace de la transaction. Vous pouvez par exemple vous rendre à une bourse aux armes.

  • Voulez-vous acheter votre arme sur Internet?
OUI
Vous pouvez acheter une arme sur le site d'un vendeur agréé qui expédiera votre commande chez un armurier de votre région où seront effectués les formalités administratives ainsi que le contrôle de vos antécédents. Si vous achetez en ligne auprès d'un revendeur privé résidant dans un autre Etat, celui-ci devra envoyer votre commande à un armurier de votre région où vous suivrez la même procédure.
Si vous achetez une arme en ligne auprès d'un particulier résidant dans le Connecticut, le contrôle des antécédents n'est pas obligatoire et le vendeur n'est pas tenu de garder une trace de la transaction. Les sites de vente comme Armlist mettent en relation les vendeurs et les acheteurs.
NON
Vous pouvez vous procurer votre arme auprès d'un particulier ou d'un revendeur agréé.

  • Combien de munitions voulez-vous acheter?
La vente et la possession de munitions ne sont soumises à aucune limite dans le Connecticut. La loi fédérale interdit aux vendeurs agréés (mais pas aux particuliers) de vendre des munitions aux moins de 18 ans.
Ce fusil peut être équipé d'un chargeur d'une capacité allant jusqu'à 100 cartouches.


          Source Courrier International

lundi 24 décembre 2012

Billets-L'exil fiscal : la désertion du XXIe siècle



L'exil fiscal : la désertion du XXIe siècle

L'affaire Depardieu réveille les passions, mais l'exil de l'acteur est symptomatique d'un équilibre de plus en plus précaire, soutient un chroniqueur espagnol. Hollande va désormais devoir compenser le départ de l'acteur en démontrant l'utilité de sa politique au plus grand nombre.

Le Premier ministre s'est trompé en qualifiant de minable* la décision de l'acteur Gérard Depardieu de s'installer en Belgique pour échapper à la hausse des impôts en France. Par minable, il faut entendre méprisable, et s'il est une chose que cet énorme acteur a conquis au cours de sa carrière, c'est le respect. Les mille et une fictions qui l'ont engraissé ont fait de l'acteur français un mythe.

Son soutien à Sarkozy en disait déjà long sur ses opinions politiques. L'exil fiscal est la désertion du XXIe siècle. De même, payer ses impôts est la seule forme crédible de ce qu'on appelait autrefois le patriotisme. Moins de drapeaux, donc, et plus de zèle lorsqu'on déclare ses impôts. Quand le patron de Louis Vuitton a menacé de quitter la France, il a déclenché une levée de boucliers. La France doit beaucoup à son Vuitton et à son Moët & Chandon, mais ces marques doivent aussi beaucoup à leur pays d'origine.

Etre français est un plus pour n'importe quel produit de luxe. Essayez donc de vendre des vêtements, des sacs ou du champagne en disant par exemple qu'ils sont de Cantalejo del Jarama [appellation fictive]. La désertion ne se combat pas par des insultes, mais par la séduction, et mieux encore par des arguments solides de justice sociale pour l'économie nationale.
Par son minable, ce que craignait le plus le Premier ministre français, c'était de voir partir d'un coup d'un seul Cyrano, Obélix et Danton, Martin Guerre et Marin Marais, Rodin et même le colonel Chabert. Il n'y a que l'acteur qui s'en va, celui que les Français ont coutume de voir en ivrogne intempérant, incorrect et libre comme sa jolie lettre d'adieu*, secrètement fragile derrière ses airs d'hippopotame, un homme passé à côté d'un Oscar parce que ces excès avaient scandalisé la presse puritaine américaine et que l'industrie du cinéma aime à faire savoir que toute ressemblance de la fiction avec la réalité n'est que pure coïncidence.
Les équilibres comptables tanguent et virent dangereusement dans une bonne partie de l'Europe. Ceux qui quittent le navire ont leurs raisons. Ceux qui ne peuvent pas le faire doivent supporter bien pire. L'équilibre est chaque jour plus précaire. C'est Hollande qui va maintenant devoir compenser la désertion du géant en faisant la preuve de l'utilité de sa politique pour le plus grand nombre.


Source Courrier International

mardi 18 décembre 2012

Recettes Desserts-Fondue au chocolat blanc



Fondue au chocolat blanc

Préparation : 30 mn
Pour 4 personnes
300 g de chocolat blanc
30 cl de crème liquide
200 g de framboises
200 g de cerises noires au sirop dénoyautées
200 g de quatre-quarts (ou de cake ou de biscuit de Savoie)
1. Triez les framboises en éliminant tous les fruits abîmés ou écrasés. Egouttez les cerises, puis séchez-les sur une double épaisseur de papier absorbant. Mettez-les séparément dans deux coupes.
2. Coupez le gâteau en cubes et disposez-les dans un petit plat.
3. Cassez le chocolat en morceaux dans le poêlon et placez-le à chaleur aussi douce que possible ou au bain-marie. Faite-le fondre avec la crème en remuant régulièrement, jusqu’à l’obtention d’une consistance lisse et onctueuse.
4. Placez le poêlon au centre de la table, sur le réchaud réglé à la température minimum.
5. Disposez les fruits et les cubes de gâteau autour, pour que chacun les pique et les enrobe de chocolat fondu.
Le chocolat blanc ne supporte pas d’être trop chauffé. Si le thermostat de votre réchaud n’est pas suffisamment précis, servez le chocolat fondu dans un bol placé dans un bain-marie chaud.


lundi 17 décembre 2012

Infos santé-Rhinopharyngite de l’enfant



Rhinopharyngite de l’enfant

  • Quels sont les symptômes de la rhinopharyngite ?
La rhinopharyngite de l’enfant est l’équivalent du rhume chez l’adulte. Le nez coule ou est bouché, l’enfant éternue, tousse et peut avoir mal à la gorge. Le liquide qui s’écoule est d’abord fluide et limpide. Il devient souvent plus épais au bout de quelques jours. D’autres symptômes peuvent apparaître : malaise, fièvre, maux d’oreilles (même en l’absence d’otite), baisse de l’appétit, fatigue, ganglions gonflés, yeux rouges, etc. La fièvre disparaît en général en moins de quarante-huit heures.
Parfois, les rhinopharyngites évoluent en otite, bronchite ou laryngite, plus rarement en sinusite. Dans certains cas, l’inflammation locale favorise une surinfection par des bactéries.

  • Quelles sont les causes de la rhinopharyngite ?
Les rhumes et les rhinopharyngites sont dus à des virus très communs, les rhinovirus. Lorsque le nourrisson n’est plus protégé par les anticorps transmis par sa mère pendant la grossesse ou dans le lait, il doit s’immuniser progressivement contre la cinquantaine de rhinovirus responsables de rhinopharyngites. En général, les jeunes enfants sont contaminés par leur entourage familial ou par les enfants de la crèche, de la garderie ou de l’école maternelle. La répétition des rhinopharyngites est un phénomène habituel, même chez des enfants en bonne santé.

  • Qu'appelle-t-on végétations ?
Les végétations adénoïdes sont de petits organes situés au fond du nez et dans la partie supérieure de la gorge. Elles sont de la même famille que les ganglions et, comme eux, elles jouent un rôle dans la défense immunitaire. Lorsqu’un enfant est atteint de rhinopharyngites à répétition, les végétations peuvent gonfler de manière durable. Ce gonflement provoque parfois des complications qui persistent malgré les traitements : otite, sinusite, bronchite ou nez bouché. Dans ce cas, il est parfois nécessaire d’enlever les végétations sous anesthésie générale, le plus souvent après l’âge de deux ans. Il n’est pas rare qu’une otite se développe dans les deux semaines qui suivent l’intervention, mais celle-ci est en général la dernière d’une longue série.

  • Ce que vous pouvez faire pour soulager la rhinopharyngite d'un enfant
Mouchez votre enfant régulièrement avec un mouche-bébé ou un mouchoir, une narine après l’autre.

Lavez-lui le nez avec du soluté physiologique en aérosol ou en dosettes.

Humidifiez l’atmosphère de sa chambre avec des récipients remplis d’eau ou un humidificateur.

Faites-le boire suffisamment, car rester la bouche ouverte déshydrate.

Soulagez éventuellement sa fièvre par du paracétamol.

Surélevez sa tête lorsqu’il dort (par exemple avec un coussin placé sous son matelas).

  • Les lavages de nez en cas de rhinopharyngite
La première mesure à prendre est de faire des lavages de nez avec une solution de lavage ou du sérum physiologique pour désinfecter le nez, plusieurs fois par jour. En pratique, comment faire ?
Si le nez coule, il faut préalablement moucher l’enfant, avec un mouche-bébé si nécessaire.

Lorsqu’il s’agit d’un nourrisson, allongez l’enfant sur le dos, la tête inclinée sur le côté. Maintenez fermement cette position, en vous faisant aider si nécessaire, et instiller dans la narine supérieure le contenu d’une dosette de solution de lavage. La solution doit ressortir par la narine inférieure. Inclinez la tête de l’autre côté et renouvelez l’opération dans l’autre narine.

Lorsque l’enfant est plus âgé, il peut être assis et pencher la tête. La solution doit toujours être instillée dans la narine supérieure.

  • Quand faut-il consulter un médecin en cas de rhinopharyngite d'un enfant ?
Consultez un médecin dans la journée :
Lorsqu'un écoulement nasal se produit chez un nouveau-né (moins de un mois).

En cas de forte fièvre, de sécrétions jaunes ou vertes qui encombrent le nez, de douleurs d'oreilles, de violents maux de tête ou de problèmes respiratoires.

Si l'enfant a très mal à la gorge.

Si la fièvre dure plus de 48 heures ou revient après avoir disparu.

  • Les médicaments contre la rhinopharyngite de l'enfant
Les traitements de la rhinopharyngite visent à soulager les symptômes.
Le paracétamol permet de faire baisser la fièvre et de soulager d’éventuels maux de tête.

Les médicaments contenant un antihistaminique permettent d’assécher le nez et de réduire les larmoiements parfois associés.

Des traitements locaux (solutions nasales antibactériennes ou décongestionnantes et inhalations) permettent de dégager le nez. Les solutions nasales antibactériennes ou décongestionnantes devraient être utilisées seulement sur avis médical et les inhalations sont réservées à l’enfant de plus de douze ans.

Des médicaments à base de soufre sont proposés en cas de rhinopharyngite chronique.


Source : Vidal

mardi 11 décembre 2012

Recettes Desserts-Gâteau aux amaretti



Gâteau aux amaretti

Préparation : 25 mn
Cuisson : 1 heure 35
Pour 4 personnes 
800 g de pommes
80 g d’amaretti
50 g de chocolat de ménage
50 g de raisins secs
40 g de sucre
1 cuillerée à soupe de cacao amer en poudre
1 œuf
1 cuillerée à café de zeste de citron râpé
1 dl de rhum
1 sachet de sucre vanillé
10 g de beurre pour le moule
Sel
1. Préchauffez le four à 160 °C (th. 5).
2. Laissez tremper les raisins secs pendant 15 minutes.
3. Lavez les pommes, pelez-les, coupez-les en deux et retirez le trognon. Coupez les pommes en tranches et mettez-les dans une casserole avec le sucre et 3 dl d’eau ; faites-les cuire pendant 20 minutes. Egouttez-les, mettez-les dans une jatte, ajoutez les raisins secs, qui auront été égouttés et hachés, puis mélangez avec une cuillère en bois.
4. Emiettez le chocolat et les amaretti et incorporez-les à la préparation, ainsi qu’une pincée de sel, le cacao en poudre, le zeste de citron, le sucre vanillé et l’œuf, que vous aurez battu à la fourchette. Versez enfin le rhum et amalgamez bien tous ces ingrédients.
5. Beurrez un moule, farinez-le, puis versez-y la préparation ; égalisez la surface et faites cuire pendant 1 heure et 15 minutes dans le four. Servez ce gâteau froid.



lundi 10 décembre 2012

Recettes Desserts-Poires Belle-Hélène



Poires Belle-Hélène

Préparation : 45 mn
Cuisson : 20 à 30 mn
Pour 6 personnes
6 poires williams
125 g de chocolat noir
60 g de crème fraîche
1 l de glace à la vanille
Pour le sirop
250 g de sucre en poudre
50 cl d’eau
1. Préparez le sirop : faites bouillir le sucre et l’eau.
2. Préparez les poires : pelez les poires en les laissant entières et en gardant leurs queues. Faites les cuire dans le sirop de 20 à 30 minutes. Lorsqu’elles sont bien tendres, égouttez-les, mettez-les au réfrigérateur.
3. Faites bouillir 6 cl d’eau. Cassez le chocolat en morceaux, hachez-le et mettez-le dans une casserole. Versez l’eau bouillante dessus en mélangeant bien pour faire fondre et ajoutez la crème fraîche.
4. Mettez la glace à la vanille au fond de chaque coupe, ajoutez une poire par-dessus et nappez de sauce au chocolat bien chaude.


dimanche 9 décembre 2012

Recettes Légumes-Purée de patidou



Purée de patidou

Préparation : 10 mn
Cuisson : 50 mn
Pour 4 personnes
500 g de patidou (variété de courge appelée aussi sweet dumpling)
1 cuillerée à soupe d’huile d’olive
Sel et poivre
1. Préchauffez le four à 200 °C (th. 6-7).
2. Passez le patidou sous l’eau. Coupez-le en deux, de haut en bas. Ôtez les graines.
3. Déposez les deux moitiés de patidou dans un plat à four. Salez et poivrez l’intérieur. Badigeonnez d’huile d’olive. Couvrez d’aluminium ménager et mettez à cuire au four pendant 50 minutes.
4. Lorsque le patidou est tendre, sortez-le du four. Prélevez la chair avec une cuillère à soupe. Ecrasez-la grossièrement à la fourchette. Servez chaud.
Conseil
Ajoutez de la crème, du beurre ou du parmesan râpé à la purée.
Agrémentez-la de pignons de pin.
Tour de main 
Vérifiez la cuisson en enfonçant la pointe d’un couteau dans la chair du légume : elle ne doit pas rencontrer de résistance.
Pour ne pas vous brûler en prélevant la chair, laissez tiédir le patidou dans le four, il se pèlera plus facilement.


samedi 8 décembre 2012

Billets-Ken Loach a refusé son prix au festival de Turin


Ken Loach a refusé son prix au festival de Turin

Par ce geste, le réalisateur britannique entendait protester contre les conditions de travail d'employés de ménage liés à la manifestation. Explications d'Andrea Martini, journaliste au quotidien “La Nazione”.
Andrea Martini est une figure de la critique italienne. Il est professeur d’histoire du cinéma à l’université de Sienne et critique de cinéma pour le quotidien La Nazione.

« En refusant le Grand Prix du Festival du film de Turin, Ken Loach a agi en complète cohérence avec lui-même. Quand on connaît ses films, et notamment Bread and roses, qui s’intéressait, en 2000, à la révolte des femmes et hommes de ménage mexicains à Los Angeles, on sait combien il est sensible à l’injustice sociale. Cet été, des syndicalistes ont pris contact avec le réalisateur britannique pour l’avertir que le musée du Cinéma de Turin, qui est associé au festival, avait délégué une partie de ses services de gardiennage et de nettoyage à une société extérieure. Ces contractuels, désormais extérieurs au musée, ont vu leurs salaires baisser. Deux employés se sont plaints et ont perdu leur emploi. Loach a demandé des explications au festival et à Alberto Barbera, directeur du musée, mais, au lieu de lui répondre, tous ont eu la mauvaise idée d’essayer de le faire revenir sur sa décision ; pis, de le culpabiliser. Comment pouvait-il ne pas tenir sa promesse de rencontrer les cinéphiles turinois ? On ne voit pas Ken Loach succomber au chantage affectif. La veille du début du festival, il a expliqué son refus de venir dans un communiqué à la fois ferme et aimable.

Gianni Amelio, réalisateur et directeur artistique du festival, et Ettore Scola, venu recevoir un prix pour sa carrière, ont eu des mots très durs à l’encontre de leur confrère, le traitant d’“idéologue obtus et narcissique. Le quadragénaire Paolo Sorrentino, président du jury, a même parlé d’un retour aux divisions des années 1970. Pour comprendre ces réactions excessives, signalons le désistement tardif de Dustin Hoffman (non pour des raisons politiques !) : en 48 heures, le festival avait perdu deux grands noms… C’est dommage car Turin est un festival fait pour Ken Loach. Le prix Cipputi, par exemple, y récompense chaque année le meilleur film sur le monde ouvrier. Allez trouver un prix équivalent à Venise ou à Cannes ! Les médias italiens ont beaucoup commenté le geste du cinéaste anglais, mais, bizarrement, n’ont pas eu la curiosité d’aller voir du côté du personnel de nettoyage. Cela ne devrait pas tarder : j’ai entendu dire que Ken Loach viendra bientôt leur rendre visite… »


Source Télérama propos recueillis par Agnès Catherine Poirier

vendredi 7 décembre 2012

Recettes Soja-Tofu-Tofu nature



Tofu nature

Préparation : 3 mn
Cuisson : sans
Pour 2 personnes
250 g de tofu
1 cuillerée à soupe de sauce soja
Herbes aromatiques
Poivre du moulin
1. Egouttez et épongez le tofu sur un linge de coton.
2. Disposez sur un plat de service. Découpez en bâtonnets de la hauteur du bloc et de 1 cm de côté.
3. Donnez un tour de moulin à poivre, ajoutez une cuillerée de sauce soja et décorez d’herbes aromatiques.
La préparation du tofu nature est instantanée. Fréquemment en Chine, le tofu se déguste nature, avec des sauces ou parsemé d’herbes. Présenté avec un riz nature ou sauté, il permet de servir rapidement un repas agréable et diététique. Il peut aussi être poêlé dans un peu d’huile, jusqu’à le dorer, et accompagné d’une sauce.


jeudi 6 décembre 2012

Infos santé-Levure de riz rouge… vigilance !


Levure de riz rouge… vigilance !

Les traitements réputés naturels ont de plus en plus la faveur des patients. Le problème c’est que ce qui est dit sur le flacon n’est pas toujours exact comme le montre l’analyse d’une douzaine de produits hypocholestérolémiants à base de levure de riz rouge.

On l’appelle Hong Chu ou Hong Qu ou Honqu, les botanistes parlent, eux de monascus purpureus.
Il s’agit d’une levure qui pousse sur le riz rouge et dont les vertus médicinales sont connues depuis de nombreuses lunes.

Cette levure contient des monacolines, quatorze pour être précis. Structures chimiques de la famille des polyketides.
L’une de ces monacolines, la monacoline K est connue sous le nom de lovastatine. Elle a été commercialisée comme médicament à visée hypolipémiante, c’est-à-dire pour abaisser le taux de cholestérol dans le sang. Elle agit, en effet, sur une enzyme présente dans le foie, l’HMG-CoA réductase, limitant ainsi la synthèse de cholestérol par le foie.

Les autres monacolines ont probablement aussi des effets hypolipémiants.
Ces vertus, et la présence ‘naturelle’ de lovastatine ont rendu très populaire la consommation de levure de riz rouge, aux Etats-Unis d’abord, puis dans de nombreux pays.

Mais le problème des compléments alimentaires c’est que ce ne sont pas des médicaments. Je veux dire ainsi qu’il s ne subissent pas la même réglementation que ces derniers en termes de bonne pratique de fabrication et que les contrôles sont plutôt limités.

Preuve en est avec l’étude publiée cette semaine dans la revue américaine ‘Archives of Internal Medicine’ par des cardiologues de l’université de Pennsylvanie à Philadelphie.

Pendant deux ans, d’août 2006 à juillet 2008, ils se sont procurés douze marques différentes de compléments alimentaires à base de levure de riz rouge. Sur toutes ces boites il était mentionné ‘600mg de produit actif par capsule’.

Ces gélules ont été analysées par une méthode très sophistiquée, comme celle que l’on voit dans ‘Les Experts’. Et le résultat a de quoi au mieux surprendre, au pire d’inquiéter.

Les auteurs ont en effet constaté des variations énormes dans la teneur en produits actifs des diverses préparations.

Ainsi la composition en monacolines totales allait de 0,31 à 11,15mg par capsule, selon les marques.
Quand on s’intéressait à la monacoline K, la fameuse lovastatine, les doses allaient de 0,10 à 10,09 mg et pour la monacoline KA  de 0,00 à 2,30 mg par capsule.

Mais le plus ennuyeux c’est que dans 4 des 12 échantillons, on a retrouvé également de la citrinine. Il s’agit d’une toxine produite par des moisissures, ce qu’on appelle une mycotoxine, qui, chez l’animal, a des effets toxiques sur le rein.

Cette présence de toxines néphrotoxiques a été à l’origine de sérieux accidents par le passé, notamment en Belgique chez des jeunes femmes qui avaient consommé des préparations à base d’herbes chinoises dans le cadre de régimes amaigrissants.

On voit donc que ‘naturel’ ne rime pas obligatoirement avec ‘efficace’ quand de telles variations sont possibles.

L’étiquetage des compléments alimentaire est un vrai problème car il n’a pas la précision de ce qui est demandé au médicament.
Et les compositions peuvent être aussi parfois farfelues.

Il parait donc raisonnable, en cas de prise de tels produits, d’en informer au moins son médecin traitant afin qu’il jette un œil sur la composition du produit.
Cela peut éviter également de se retrouver avec des interférences médicamenteuses, certains de ces produits naturels ne faisant pas bon ménage avec des molécules prescrites par le médecin.

Référence de l’étude :

Ram Y. Gordon et al.
Marked Variability of Monacolin Levels in Commercial Red Yeast Rice Products
Buyer Beware!
Arch Intern Med. 2010;170(19):1722-1727


            Source docteurjd.com (blog santé de jd flaysakier)

mardi 4 décembre 2012

Billets-Patrick Cohen



Patrick Cohen

A 50 ans, Patrick Cohen assure chaque jour la matinale de France Inter, comme présentateur et rédacteur en chef.
Le présentateur du 7/9 de France Inter se montre plus tenace et moins showman que son prédécesseur Nicolas Demorand.

Dans le studio 71 de France Inter, Patrick Cohen, qui a déjà lu les journaux de long en large, dès potron-minet, s’avoue, micro fermé, scandalisé par l’éditorial du jour de « Libération ». Et reprend calmement l’antenne pour la deuxième heure de sa matinale. Ce matin-là, son invité est Jérôme Cahuzac. Et le journaliste s’étonne face au ministre du Budget : « Ah ? Vous n’êtes plus pour le paiement d’une taxe audiovisuelle pour les résidences secondaires ? » Il faut alors se souvenir de l’accueil, incrédule, qui avait été réservé par les auditeurs à cette «voix RTL », au ton plutôt policé, deux saisons plus tôt.

Patrick Cohen aurait-il fait voler en éclats ces préjugés ? A François Baroin, qui refusait de dire si Bernard Tapie avait touché ses indemnités, il n’a pas hésité à lancer : « On ne saura pas. Tapie nous emmerde et vous, vous faites pareil ! », faisant référence aux propos que l’homme d’affaires avait tenus à l’antenne. A Hervé Morin, il a tenu tête quand celui-ci soutenait n’avoir jamais rencontré l’émir de Dubaï alors qu’il négociait avec lui l’ouverture d’une base militaire à Abu Dhabi, pour le compte de l’Etat, et lui avait vendu un cheval de course, pour son propre compte, dans un mélange des genres douteux.

A Cécile Duflot, il a su faire remarquer « l’épaississement de sa langue [de bois] », depuis son entrée au gouvernement. On ne le pensait pas taillé pour remplacer Nicolas Demorand ; il s’est révélé aussi tenace, dans un style volontairement moins showman. « On peut souligner qu’on n’est pas dupe, rectifier des choses quand elles sont fausses, relancer, approfondir. Mais il faut aussi se mettre en retrait. Et faire confiance à l’auditeur qui sait décrypter les embarras, les reculs, les contradictions. Je déteste le journaliste qui débat d’égal à égal avec un politique. Je ne suis pas dans le débat, comme je ne suis pas dans la connivence. »

Est-ce cet équilibre qui lui a valu de devenir leader, l’an passé, face aux stations concurrentes, sur cette tranche horaire cruciale, véritable prime time de la radio ? Aujourd’hui – malgré un léger recul de 52 000 auditeurs en moyenne au profit de RTL -, sa matinale affiche une moyenne de 3 597 000 auditeurs. « Je n’ai jamais cru aux thèses de nos concurrents selon lesquelles nous aurions été portés par les élections. Nous sommes devenus leader avant que la campagne ne démarre. » 

Patrick Cohen, accusé à son arrivée d’avoir été imposé par un Philippe Val lui-même nommé par Sarkozy, s’est vu reprocher une ligne éditoriale qui aurait trop penché à gauche pendant la présidentielle ! Double ironie pour celui qui s’était étonné d’un certain militantisme sous-jacent dans ses premières conférences de rédaction au sein de la radio du service public. Mais Patrick Cohen n’est pas homme à s’en laisser conter. « Libre, incorruptible, exigeant avec lui-même et avec les autres », selon Ariane Chemin, journaliste au « Monde », pour qui « il réconcilie avec la profession ».

« Bosseur, rigoureux au point de ne pas supporter l’approximation, méticuleux jusqu’à être le seul à lire l’épais rapport de la Cour des comptes ! », résume Renaud Dély, directeur de la rédaction du « Nouvel Observateur », lui aussi ami de longue date. Sous sa double casquette d’anchorman et de rédacteur en chef de la tranche, Patrick Cohen semble aussi avoir évolué, faisant mentir la réputation qui le précédait : celle d’un homme qui ne sait pas travailler collectivement. Dans les couloirs de la station, on salue « quelqu’un qui sait comment faire de la radio ». Et s’il peut parfois être péremptoire, Patrick Cohen est aussi capable de le reconnaître.

A 15 ans, le futur matinalier, qui lisait au moins deux quotidiens par jour, voulait déjà être journaliste. Le choix de la radio sera une spécialisation naturelle parce que ses parents l’écoutaient beaucoup. Elevé à Montreuil, en banlieue parisienne, Patrick Cohen qualifie son enfance de « banale ». Père ingénieur, chef d’une PME de chaudronnerie. Mère au foyer. Pudique, l’homme l’est, au point de préférer laisser dans l’ombre le décès de sa mère, quand il avait 18 ans, après « trois années douloureuses » de maladie. Seule entorse à ce trait de caractère : « Quand on me demande d’où je viens, je ne sais pas répondre de façon brève. C’est un beau brassage, qui fait ce que je suis. »

Pour résumer… des racines marocaines, siciliennes et picardes. S’il s’avoue « bon élève, mais pas très travailleur », Patrick Cohen obtient tout de même un bac scientifique à 16 ans et demi, au lycée Charlemagne. Mais échoue au concours d’entrée à Sciences-Po. Après des études de droit à la Sorbonne, il atterrit à l’Ecole supérieure de Journalisme de Lille. Pendant la deuxième année, Patrick Cohen anime (déjà) en amateur la matinale de la radio du quotidien « la Voix du Nord ». « Je me levais à 4h30 du matin pour aller faire la matinale et à 8 heures ou 9 heures, je fonçais pour aller suivre les cours. C’était une chance formidable. »

Pour échapper au service militaire, il se fait passer pour fou et reste claquemuré dans une parka, par 30 degrés, pendant deux semaines. Patrick Cohen multiplie alors les aventures professionnelles. Il part une année en Guyane pour RFO, réalise des reportages pour RFI, débarque dans le costume plus étriqué de présentateur à France Info, retourne deux ans comme rédacteur en chef à Cayenne. « Tout cela m’a beaucoup servi. Je connais les contraintes, les pièges, les enfumages, les circuits de l’info. Quand je vois des parcours d’anchorman qui n’ont jamais fait que ça, c’est terrible ! »

En 1994, Patrick Cohen rejoint RTL où, en treize ans, il a écumé présentation des journaux, reportages politiques et grandes émissions (« Les auditeurs ont la parole », l’entretien du « Grand Jury » et « RTL Matin »). Quand Philippe Val l’appelle pour lui proposer la matinale de France Inter, Patrick Cohen, alors en poste à Europe 1 où il anime le journal du soir, n’hésite pas une seconde. Pour Renaud Dély, c’était « un Graal » pour cet accro à l’info. Chaque jour, Patrick Cohen met son alarme à 2h40. Il ne dort que trois heures par nuit, et quelques heures dans la journée. Bien souvent, le soir, après son intervention dans « C à vous » sur France 5, il prépare son interview du lendemain. Parfois, il s’autorise à aller voir un concert.

Toutes les musiques mais particulièrement le jazz, voilà l’autre passion cachée du journaliste politique. Le cinéma n’en est pas une, mais le « rend heureux ». Et il se confie bien plus traqueur face à un Jean-Louis Trintignant qu’à un Jean- Louis Borloo. Côté privé, ce père de 3 enfants aime dîner avec des amis, qu’il a gardés de la fac, parfois. Pascale Clarke, qui joue chaque jour à déstabiliser « Pat Co » en le faisant parler de tout et de rien lors de leur passage d’antenne, fait-elle partie de ce cercle intime ? « Nous ne sommes pas amis. Elle m’aime beaucoup et moi aussi. Elle profite lâchement d’un avantage psychologique : je suis alors en phase de décompression. Je n’ai plus la même repartie. Et puis c’est la part de pudeur que je revendique. Je ne suis pas à la radio pour parler de moi. »


Source NouvelObs

lundi 3 décembre 2012

Billets-Ados, gonflette et dopage


Ados, gonflette et dopage

L'obsession du corps parfait n'épargne pas les garçons. De plus en plus de jeunes Américains cherchent à se sculpter un corps de rêve et sont prêts à y mettre le prix au détriment de leur santé.

Fsecart via FlickrCC Licence by

A l'âge de quinze ans, David Abusheik s'est mis à faire deux heures d'haltérophilie par jour, six jours par semaine. Aujourd'hui en terminale au lycée Fort Hamilton de Brooklyn [quartier de New York], il a ajouté à son régime des barres et des boissons protéinées afin d'augmenter sa masse musculaire sans prendre un poil de graisse. "Avant, je ne prenais aucun complément alimentaire, explique ce garçon de 18 ans qui se destine à une carrière d'ingénieur, mais je cherchais quelque chose qui m'aide à me muscler un peu plus vite."
Face à ces garçons qui mettent leur santé en danger pour essayer de se sculpter un corps à la Schwarzenegger, que seuls les gènes peuvent réellement conférer, les pédiatres ont commencé à tirer la sonnette d'alarme. Qu'ils passent des heures dans des salles de sport, dilapident leur argent de poche en compléments alimentaires hors de prix ou prennent le risque de s'essayer aux stéroïdes, les jeunes Américains semblent prêts à payer le prix fort pour obtenir le corps idéal.
Selon une étude publiée le 19 novembre par la revue Pediatrics, plus de 40 % de collégiens et lycéens affirment s'entraîner régulièrement dans le but d'augmenter leur masse musculaire, 38 % reconnaissent consommer des compléments alimentaires et près de 6 % admettent avoir essayé des substances anabolisantes. Fait plus significatif encore, 90 % des 1 307 garçons interrogés – qui vivent tous dans la région de Minneapolis-St Paul [Minnesota] mais sont représentatifs de ce qui, selon les médecins, serait un phénomène national – disent s'entraîner au moins une fois de temps en temps afin d'acquérir davantage de masse musculaire.

  • Les collégiens aussi se mettent au culturisme
Si le culturisme a depuis longtemps la faveur des étudiants à l'université, les pédiatres ont été surpris de constater que les collégiens s'efforcent eux aussi de développer leur musculature. Or leur jeune âge constitue un facteur de risque supplémentaire. Les médecins expliquent que, tout comme les jeunes filles qui comptent chaque calorie qu'elles absorbent afin de rester minces peuvent se faire plus de mal que de bien, les garçons à la recherche d'une image illusoire de virilité peuvent finir par retarder leur croissance, plus encore lorsqu'ils utilisent des compléments alimentaires – pire, des stéroïdes – pour accélérer les résultats.
"Les compléments alimentaires posent problème car contrairement aux médicaments, ils ne sont pas réglementés et il est donc très difficile de connaître leur composition exacte", explique le Dr Shalender Bashin, professeur de médecine de l'université de Boston et chef du service d'endocrinologie, diabète et nutrition du Centre médical de Boston. Ils contiennent parfois des stéroïdes anabolisants, et certains compléments protéinés, même s'ils sont de très bonne qualité, peuvent être dangereux lorsqu'ils sont consommés en grande quantité ou en remplacement des repas, souligne-t-il.
Les stéroïdes anabolisants sont particulièrement nocifs pour un corps qui n'est pas totalement formé, poursuit le Dr Bashin. En effet, "ils bloquent la production de testostérone chez les hommes", ce qui conduit à de graves problèmes de sevrage chez les adolescents en pleine croissance qui tentent d'arrêter d'en prendre. Pourtant, à force d'associer les stéroïdes à de grands sportifs comme Lance Armstrong, on ancre l'idée selon laquelle les produits dopants peuvent être gérés avec succès.

  • Des jeunes musclés en photo sur les réseaux sociaux
Internet fourmille de forums de culturisme sur lesquels des gamins à peine sortis de la puberté discutent de programmes d'haltérophilie, de proportion de masse graisseuse et évaluent mutuellement leurs progrès. Des adolescents publient également sur les réseaux sociaux Tumblr et Facebook des images d'athlètes tout en muscles sous les termes de "fitspo" ou "fitspiration", contraction de "fitness inspiration".
Le jeune David Abusheikh a ainsi rempli sa page Facebook de photos de lui torse nu exhibant ses pectoraux. Cette année, le concours de culturisme de son lycée a atteint un record de participation, attirant 30 élèves. "Ils nous posent toutes sortes de questions", confie Peter Riviera, professeur d'éducation physique au lycée Fort Hamilton qui contribue à superviser le concours. "Comment puis-je perdre du poids ? Comment faire pour me muscler ? Combien de fois par semaine dois-je m'entraîner ?"
Par rapport au mode de vie sédentaire des accros aux jeux vidéo ou de la télé, on ne peut pas véritablement considérer cette obsession pour l'exercice physique comme un danger pour la santé. Les enseignants comme M. Rivera assurent d'ailleurs que la plupart des adolescents sont avides de conseils sur les méthodes les plus saines pour se muscler sans recourir à des substances dopantes. Mais, dans la mesure où l'on en sait si peu sur les compléments alimentaires, il peut s'avérer difficile, surtout pour des adolescents, de prendre de bonnes décisions.
David Abushiekh, qui mesure 1,52 m pour 56 kilos, assure qu'il ne touche pas aux stéroïdes et qu'il préférerait ne pas avoir recours aux compléments alimentaires. Mais, du fait de sa petite taille, il lui fallait gagner en masse musculaire pour participer au concours de culturisme de son lycée. "Mon objectif premier est de faire des études d'ingénieur, dit-il, mais si, pour une raison ou une autre, je n'y arrive pas, je me dis que je pourrais toujours devenir coach personnel."


 Source Courrier International